TY - JOUR ID - 044604ar T1 - Histoire, mémoire, et légitimation politique dans les cinémas africains A1 - Lelièvre, Samuel JO - Revue de l'Université de Moncton VL - 40 IS - 1 SP - 5 EP - 31 SN - 0316-6368 Y1 - 2009 Y2 - 03/28/2024 8:51 p.m. PB - Revue de l'Université de Moncton LA - FR AB - L’objectif de cet article est de rappeler l’importance du ‘rapport à la mémoire’ dans les médias cinématographiques et audiovisuels d’Afrique subsaharienne par opposition aux usages souvent idéologiques qui ont pu être fait d’un ‘rapport à l’histoire’. Dans un premier temps, il s’agit de revenir sur des tentatives de représentations de l’histoire telles qu’elles ont pu apparaître chez des réalisateurs comme Ousmane Sembène, Med Hondo ou Haile Gerima, en considérant ces représentations dans le cadre de discours de légitimation politique. Dans un second temps, cet article veut situer ces discours de légitimation politique au sein de la littérature critique et théorique qui a pu apparaître à propos des cinémas africains depuis les années 70; il s’agit alors de déterminer les limites qui, dans un cadre théorétique englobant un questionnement d’ordre ‘méthodologique-épistémologique’ aussi bien qu’esthétique, doivent être nécessairement assignées à ces discours de légitimation politique. Finalement, dans un troisième temps, il s’agit de revenir sur un certain nombre de films africains réalisés à partir des années 90 dans lesquels un ‘rapport à la mémoire’ est engagé. En conclusion, on considère que, dans les discours sur ces médias, le danger a toujours été plutôt du côté de la légitimation politique de tel ou tel rapport à l’histoire que du côté d’une relation symbolique et esthétique à la mémoire. AB - This article aims to recall the significance of the ‘relationship to memory’ in cinematic and audio-visual media in Sub-Saharan Africa in contrast to the often ideological uses which have been made of a ‘relationship to history’. The article begins by reconsidering attempts to represent history by directors such as Ousmane Sembène, Med Hondo and Haile Gerima, by analysing these representations within the framework of political discourse of legitimization. Then, this article attempts to situate this discourse within the critical and theoretical literature which have appeared in relation to African cinema since the 1970s; thus the question is to determine limitations which must necessarily be assigned to this discourse of political legitimization, within a theoretical framework which includes a ‘methodological-epistemological’ point of view as well as an aesthetical one. The article then reconsiders some African films made since the 1990s in which a ‘relationship to memory’ was involved. The article concludes that, in discourse about African media, the danger has always been more on the side of the political legitimization of a certain relationship to history the symbolical and aesthetical relationship to memory. DO - https://doi.org/10.7202/044604ar UR - https://id.erudit.org/iderudit/044604ar L1 - https://www.erudit.org/en/journals/rum/2009-v40-n1-rum3911/044604ar.pdf DP - Érudit: www.erudit.org DB - Érudit ER -