TY - JOUR ID - 1039033ar T1 - Châtiments corporels sur les enfants : conséquences légales au Canada A1 - Laurin, Geneviève JO - Revue de l’Université de Moncton VL - 46 IS - 1-2 SP - 89 EP - 119 SN - 1712-2139 Y1 - 2015 Y2 - 03/29/2024 9:12 a.m. PB - Revue de l’Université de Moncton LA - FR AB - La revue des plus récentes études psychosociales et neurologiques révèle sans équivoque que les châtiments corporels constituent une méthode de discipline qui est non seulement inefficace et sans effet bénéfique, mais qui pose au contraire un risque important d’effets préjudiciables à court, moyen et long terme pour les enfants, notamment en raison de leurs impacts négatifs sur leur santé physique et mentale de même que sur leur développement. D’autre part, l’analyse de la jurisprudence en lien avec les châtiments corporels depuis Canadian Foundation for Children, Youth and the Law c. Canada [2004] 1 RCS 76 démontre qu’en vertu de l’article 43 du Code criminel, la protection accordée aux parents canadiens qui utilisent ces méthodes de discipline est extrêmement limitée devant les tribunaux canadiens, puisque les critères stricts établis dans cet arrêt rendent cette défense pratiquement inapplicable. Pour ces raisons, la légitimité de l’article 43 du Code criminel doit être remise en cause. AB - On the one hand, a review of the most recent psychosocial and neurological studies unequivocally reveals that the use of corporal punishment constitutes a method of discipline that is not only inefficient and without true benefit, but that also poses serious risks of harm in the short, medium and long term. Indeed, children are at risk of experiencing negative impacts on their physical and mental health, as well as seeing their development impaired. On the other hand, an analysis of the case-law related to corporal punishment since the Canadian Foundation for Children, Youth and the Law v. Canada 2004 SCC 4 decision demonstrates that under section 43 of the Criminal Code, the protection afforded to Canadian parents who do use this method of discipline is extremely limited. Canadian courts have applied the strict criteria established by the Supreme Court, making this defence almost inapplicable. For these reasons, the legitimacy of section 43 of the Criminal Code must be challenged. DO - https://doi.org/10.7202/1039033ar UR - https://id.erudit.org/iderudit/1039033ar L1 - https://www.erudit.org/en/journals/rum/2015-v46-n1-2-rum02954/1039033ar.pdf DP - Érudit: www.erudit.org DB - Érudit ER -