Abstracts
Abstract
The exchange of medical and pharmaceutical knowledge was an important facet of the encounter between native and newcomer in early Canada. Throughout New France Récollet and Jesuit missionaries were given privileged access both to indigenous peoples and indigenous plants. Curiously, however, when it came to describing medical treatments, it was people, rather than medicinal plants, that were targets of what might be called “the descriptive enterprise.” Attempting to divide suspect shamanic remedies from those deemed natural, missionary observers carefully documented the context of medical treatments rather than simply the specific remedy applied for treatment. Using records left by early Canadian missionaries this paper will look at the peculiar character of medical exchange in the missions of seventeenth and eighteenth-century New France to look at the interpersonal encounters that formed a constitutive element of colonial botany and framed the way in which indigenous knowledge was represented to metropolitan audiences.
Résumé
L’échange de connaissances médicales et pharmaceutiques est une facette importante de la rencontre entre autochtones et nouveaux arrivants en Nouvelle-France. Récollets et Jésuites bénéficient d’un accès également priviligié à la population autochtone et aux plantes indigènes. Curieusement, au moment de décrire les traitements médicaux, ce sont uniquement les personnes et non les plantes médicinales qui sont au centre de ce qu’on pourrait appeler « l’entreprise descriptive ». Tentant de séparer les remèdes chamaniques jugés suspects des remèdes considérés naturels, les missionnaires documentent soigneusement le contexte entourant le traitement médical au lieu de simplement décrire le médicament utilisé. À partir des traces laissées par les premiers misionnaires canadiens, cet article se penche sur le caractère particulier des échanges médicaux dans les missions de la Nouvelle-France du 17e et 18e siècle pour étudier les échanges interpersonnels qui sont un élément constitutif de la botanique coloniale et qui ont façonné la manière selon laquelle les audiences métropolitaines se représentent le savoir indigène.
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