Abstracts
Résumé
La musique est un objet difficilement saisissable d’un point de vue philosophique. D’où le choix fait par l’auteur d’analyser les traces d’une réflexion de quelques écrivains sur la pratique de la musique durant le XXe siècle. L’événement de la Shoah fut historiquement au centre de la réflexion sur l’éthique, s’il n’en constitua pas l’origine. L’auteur s’intéresse à des oeuvres qui ont été élaborées sur la place centrale qu’occupa la musique dans la vie quotidienne au camp : de Pascal Quignard, La haine de la musique et quelques autres oeuvres connexes, puis d’Anthony Burgess, A Clockwork Orange et la version filmique qu’en tira Stanley Kubrick. Enfin, quelques références sont faites à des témoignages de la Shoah et à des ouvrages de pensée critique sur l’espace public qu’occupe la musique dans la société actuelle.
Abstract
From a philosophical point of view, music is an object difficult to grasp. Hence, the author’s choice to analyse the traces of what some writers have thought about twentieth-century musical practice. The Holocaust has historically been situated at the centre of reflections on ethics, if not even seen as the origin of these. The author focuses on works that describe the central place that music occupied in the life of the concentration camp: Pascal Quignard’s La Haine de la musique, and some related works, and then Anthony Burgess’s A Clockwork Orange, and its film adaptation by Stanley Kubrick. The article concludes with discussion of Holocaust testimonies and of some critical studies on the public space occupied by today’s music.
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