Article body

Dans l’une de ses dernières parutions (Théologiques 25/1, 2017), la revue proposait à ses lecteurs et lectrices d’explorer les rapports qu’entretiennent la danse et la spiritualité, rapports qui ont été tantôt fructueux et tantôt tendus à travers l’histoire occidentale. Le présent numéro accueille une autre forme d’art, la musique, pour en montrer, là encore, l’usage ambivalent qui en est fait, lorsque l’artiste tente de communiquer, soit sa vision de Dieu, soit ses rapports complexes et parfois houleux qui le lient au concept d’une divinité témoin de la condition humaine. Cette expression, à travers la musique, peut ainsi produire des oeuvres d’une beauté magistrale, en l’honneur de la grandeur divine, aussi bien que donner lieu à des formes sonores brutales, voire choquantes, qui peuvent témoigner du désenchantement, du pessimisme, de l’impuissance ou de la colère de l’artiste face à une divinité dont il veut dénoncer l’attitude, peut-être même nier l’existence.

Ce numéro de Théologiques, dirigé par Éric Bellavance et Vivek Venkatesh, explore ainsi des formes du dire et du maudire Dieu par la musique. Il a le plaisir de rassembler les contributions de quinze chercheurs et chercheuses du Québec, de l’Alberta, des États-Unis, d’Allemagne et du Royaume-Uni. Ils et elles proviennent de multiples spécialités, comme la musique, la musicologie, les langues, l’exégèse biblique, l’éducation artistique, les lettres, le commerce, etc., ce qui permet d’avoir un échange interdisciplinaire particulièrement riche et fécond.

Malgré sa programmation pour le printemps 2018, ce numéro ne paraît qu’au printemps 2019. La Rédaction poursuit son travail pour retrouver le rythme normal de ses parutions, ce qui devrait être accompli d’ici la fin de cette même année.

Bonne lecture !