Abstracts
Abstract
In the latter part of the nineteenth and early twentieth centuries, municipalities throughout Quebec used various means to attract railways and industries to their locality. Saint-Jean was no exception. The incentives its municipal leaders employed included investments, tax exemptions, loans, bonuses, land grants and other concessions. As was often the case in other towns and cities, the stimuli Saint-Jean offered had little favourable effect on the local economy, particularly the industrial sector.
This paper attempts to discern the motives of the local entrepreneurial elite responsible for these actions. Insofar as this study has determined, economic weakness and competition from other more prosperous Quebec towns were at the root of the behaviour of Saint-Jean's leaders. Once a thriving centre for Canadian-American trade, Saint-Jean eventually suffered a decline in commercial activity in the 1870s as a result of the construction of the Grand Trunk Railway in the 1850s. The town's business elite thus tried to "boost" the industrial sector of the economy by generously dispensing municipal assistance. However, precisely because of the town's disadvantaged position, their efforts were largely futile.
Résumé
Au Québec, à la fin du 19e siècle et au début du 20e, plusieurs municipalités tentent par divers moyens de faire partie du réseau ferroviaire et d’attirer des industries et Saint-Jean ne fait pas exception à la règle. Investissements, prêts, subventions, concessions de terrains, exemptions de taxes et autres avantages constituent les principaux appâts mis de l’avant par les dirigeants municipaux. Dans le cas de Saint-Jean, à l’instar d’autres villes, les avantages offerts aux entreprises ne produisent que peu de retombées favorables sur l’économie locale et notamment sur le secteur industriel.
Cet article vise à éclairer le rôle des élites locales. Il appert que la concurrence d’autres centres urbains plus prospères et la faiblesse économique de Saint-Jean constituent les facteurs principaux qui ont motivé l’action de ses dirigeants. Jusqu’aux années 1870, Saint-Jean est un centre florissant axé sur le négoce canado-américain, mais la construction du Grand Tronc, amorcée en 1850, entraîne le déclin des activités économiques de la ville. Les hommes d’affaires locaux essaient donc de relancer l’économie en favorisant le développement du secteur industriel par l’octroi de généreuses allocations municipales. Toutefois, la plupart de leurs efforts s’avèrent vains en raison de la situation défavorable de la ville.
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