Abstracts
Abstract
This article deals with the concept of metropolitanism as found in the writings of Canadian historians and geographers. It argues that, contrary to common belief, there is no single metropolitan ''thesis." Rather there are different approaches to the metropolis-hinterland relationship, five of which are discussed in the article. These vary, it is shown, in their assumptions about individual autonomy, the power of the metropolis, the mutability of the metropolis-hinterland relationship, and the universality of the metropolitan phenomenon. The failure to recognize the variety of approaches to metropolitanism has, it is argued, retarded the development of urban studies in Canada. While admitting the possibility of progress once historians have clarified their differences concerning metropolitanism, the article suggests, nonetheless, that urban historians might do better by abandoning the metropolitan approach altogether, given its indeterminancy, its avoidance of fundamental class relationships, as well as its inherent manicheanism and spatial bias.
Résumé
Cet article traite du concept de Métropolitanisme utilisé par les historiens et les géographes canadiens. L’auteur prétend que, contrairement à la croyance générale, il n’existe pas une seule et unique thèse métropolitaine. Au contraire, il estime que les relations métropole-hinterland comptent plusieurs approches différentes, cinq d’entre elles sont commentées dans cet article. L’auteur montre que ces diverses approches présentent des hypothèses variées à propos de l’autonomie individuelle, du pouvoir de la métropole, de la mutabilité des relations métropole-hinterland et de l’universalité du phénomème métropolitain. La non-reconnaissance de la variétés des approches au Métropolitanisme comme cause de retard du développement des études urbaines au Canada, constitue l’argument central de cet article. Tout en considérant comme un progrès potentiel le fait que des historiens aient clarifié leurs différences par rapport au Métropolitanisme, l’article n’en suggère pas moins que les spécialistes de l’histoire urbaine feraient mieux d’abandonner complètement l’approche métropolitaine, étant donné ses indéterminations et ses abstentions au sujet des relations fondamentales entre les classes, tout comme son manichéisme et son parti pris spatial.
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