Land and People: Property Investment in Late Pre-Industrial Montréal

Abstract

Based on a systematic analysis of commutations, this article evaluates the historical significance of new findings on the value of real estate in Montréal in the 1840s. A series constructed from these notarial deeds indicates that property values in all parts of the city were high and that there was a major property cycle over the decade. An estimate of the importance of real estate investment reveals that it would have been substantially more important for both capital accumulation and class formation within the city than international trade. Prior to industrialisation, few popular class families could have afforded the purchase of either a home or a workshop. Property values and housing costs were so high relative to wages, they were a major reason contributing to the high levels of transience among the city's immigrant families and in part explain the rapid development of tenement housing in the wake of the great fire of 1852.

Résumé

Se basant sur une analyse systématique des commutations de régimes de propriété, cet article évalue l’importance historique des nouvelles découvertes qui ont été faites relativement à la valeur des propriétés à Montréal dans les années 1840. Une série conçue à partir de ces actes notariés indique que la valeur des propriétés était élevée dans tous les secteurs de la ville et qu’il y a eu, au cours de cette décennie, un important cycle immobilier. D’après une évaluation du volume des investissements immobiliers, ceux-ci auraient, bien plus que le commerce international, contribué à l’accumulation des capitaux et à la formation de classes sociales à l’intérieur de la ville. Avant l’industrialisation, peu de familles des classes populaires auraient eu les moyens d’acheter soit une maison soit un atelier. La valeur des propriétés et le coût du logement étaient si élevés par rapport aux salaires qu’ils ont beaucoup contribué à accroître le nombre de déménagements chez les familles immigrantes de la ville. Ces facteurs expliquent également, en partie, le développement rapide du logement locatif à la suite du grand incendie de 1852.