Abstracts
Abstract
Previous research has shown that the economic growth and urban population increases which occurred in the 1880s prompted the development of many new residential neighbourhoods in central Canadian municipalities. Much of this housing was of superior quality, to meet the needs of the growing middle and upper classes, who began to segregate themselves in affluent enclaves within cities. These neighbourhoods evolved slowly, reflecting the small scale of the processes of land subdivision and housing construction which then existed. These processes, however, were in a state of transition, and by the early 20th century, housing provision had become more professional and large scale.
The present research uses the case of Dickson's Hill to explore how these and other events unfolded in a Late Victorian neighbourhood in a small Ontarian town. The social segregation which occurred here was not extreme, as the rich and poor lived on opposite sides of the same neighbourhood. The basic street pattern and most of the subdividing of land was done by one person — Florence Dickson — but many builders and tradesmen were involved in the provision of housing. There was much variation in house styles, even on the same block, since individual lot owners contracted for the construction of their homes, and since the pace of development was so slow that the popularity of certain architectural styles had changed. This variety, together with a number of planning decisions, explains in part the character and charm exuded by the neighbourhood.
Résumé
Une étude antérieure a démontré que la croissance économique et l’augmentation de la population urbaine des années 1880 ont précipité le développement d’un grand nombre de nouveaux quartiers résidentiels dans les municipalités du centre du Canada. Une forte proportion des nouvelles habitations était de qualité supérieure, afin de répondre aux besoins des classes moyenne et supérieure, alors en plein essor, qui commençaient à se regrouper dans de riches enclaves à l’intérieur même des villes. Ces quartiers se sont développés lentement, les opérations de lotissement et la construction s’effectuant, à l’époque, à petite échelle. Ces processus étaient toutefois en période de transition car dès le début du 20e siècle, la construction résidentielle se faisait de façon plus professionnelle et sur une plus grande échelle.
La présente étude s’appuie sur le cas de Dickson’s Hill pour découvrir comment ces événements et divers autres ont donné naissance, dans une petite ville de l’Ontario, à un quartier de la fin de l’époque victorienne. Nous ne pouvons parler dans ce cas de ségrégation sociale radicale, car riches et pauvres vivaient dos à dos, dans le même quartier. L’établissement des quadrilatères de base et la plus grande partie des opérations de lotissement furent effectués par une seule personne, Florence Dickson, mais de nombreux constructeurs et ouvriers ont contribué au développement des quartiers. Grande a été la variété dans le style des maisons, dans certains cas pour le même pâté de maisons, d’abord parce que les propriétaires des lots confiaient eux-mêmes la construction de leur maison aux entrepreneurs et ensuite parce que le rythme de développement était tellement lent que certains styles architecturaux devenaient désuets. Cette diversité, associée à un certain nombre de décisions relatives à l’aménagement, explique en partie le caractère et le charme de ce quartier.
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