TY - JOUR ID - 1034700ar T1 - Caractérisation des systèmes de production et des ressources fourragères dans un terroir test de la zone soudanienne du Burkina Faso A1 - Sanon, Hhadja A1 - Savadogo, M. A1 - Tamboura, H. A1 - Kanwé, B. JO - VertigO VL - 14 IS - 2 SN - 1492-8442 Y1 - 2014 Y2 - 03/28/2024 10:02 p.m. PB - Université du Québec à Montréal LA - FR AB - La zone soudanienne du Burkina Faso est considérée comme la zone à fortes potentialités agro-sylvo-pastorales du pays. Cette étude a été conduite dans le but de caractériser les systèmes de production et l’état des ressources fourragères à partir de deux terroirs contigus sites dans le Sud-ouest du pays. La méthodologie a consisté en des enquêtes formelles auprès des producteurs et des inventaires de terrain. La caractérisation des systèmes de production a permis de distinguer quatre groupes de producteurs qui se différentient par leur statut social, les moyens et les stratégies de productions utilisés. Les deux premiers groupes (Lobi) sont des autochtones propriétaires terriens, pratiquant une agriculture traditionnelle itinérante; tandis que les deux autres groupes constitués d’allochtones (Peulh et Mossi) exploitent des terres essentiellement empruntées de façon permanente. Ils sont les mieux nantis en matériels agricoles et utilisent quelques intrants (fumure organique et minérale) afin d’améliorer les productions. De façon générale, il n’y a pas une bonne intégration des activités de productions végétales et d’élevage au niveau des producteurs autochtones, tandis que les producteurs allochtones s’y investissent de plus en plus. La cartographie de la zone d’étude a permis de distinguer 5 unités de paysages qui diffèrent par la physionomie de la végétation et l’occupation du sol : les savanes arbustives, les savanes arborées claires, les savanes arborées denses, la formation ripicole et les zones de culture. Les enquêtes phyto-sociologiques réalisées dans ces unités (en dehors des zones de culture) ont permis d’identifier une flore de 95 espèces herbacées et 55 espèces ligneuses. La biomasse herbacée varie de 2,9 tonnes/ha de MS dans les savanes arborées denses à 10,6 tonnes/ha dans les formations ripicoles, autorisant une capacité de charge de 0,45 à 1,63 UBT /ha/an. La contribution des résidus de culture est substantielle et pourrait supporter une charge supplémentaire de 1300 UBT/an de valeur nutritive légèrement plus élevée que celle des pâturages en saison sèche. De façon générale, le bilan fourrager de la zone est positif, confirmant la disponibilité fourragère importante, avec cependant des contraintes pour une exploitation rationnelle. AB - The Sudanian zone of Burkina Faso is considered as the area with the highest agro-sylvo-pastoral potential of the country. The aim of this study was to characterize the production systems and the status of forage resources from two contiguous land sites in the Southwest of the country. The methodology consisted of formal surveys with farmers and field inventories. The characterization of production systems allowed to distinguish four groups of producers which differ by their social status, resources and productions strategies used. The first two groups (Lobi) are indigenous landowners practicing traditional shifting cultivation, whereas the other two groups consist of non-native (Fulani and Mossi) exploit essentially borrowed land permanently. They are better off in agricultural equipment and use some inputs (organic and mineral fertilizer) to improve production. In general, there is not a good integration of crops and livestock in indigenous producers, while non-native producers are investing more. The mapping of the study area allowed to identify five landscapes units that differ in the appearance of vegetation and land use: the shrubby savanna, sparse woody savanna, dense woody savanna, riparian vegetation and cropland areas. Phyto-sociological studies in these units (except cropland) results in a flora of 95 herbaceous species and 55 woody species. Herbaceous biomass ranged from 2.9 tons / ha DM in the dense savannas to 10.6 tons / ha in riparian formations, allowing a carrying capacity of 0.45 to 1.63 TLU / ha / year. The contribution of crop residues is substantial and could support additional load of 1300 TLU / year and with slightly higher nutritional value than pastures in dry season. In general, the feed balance of the area is positive, confirming the important forage availability, with however constraints for sustainable exploitation. UR - https://id.erudit.org/iderudit/1034700ar L1 - https://www.erudit.org/en/journals/vertigo/2014-v14-n2-vertigo02323/1034700ar.pdf DP - Érudit: www.erudit.org DB - Érudit ER -