TY - JOUR ID - 1008576ar T1 - La guerre chez les poètes de l’Hexagone : Paul-Marie Lapointe, Fernand Ouellette et Jacques Brault A1 - Parenteau, Olivier JO - Voix et Images VL - 37 IS - 2 SP - 67 EP - 82 SN - 0318-9201 Y1 - 2012 Y2 - 03/29/2024 3:10 a.m. PB - Université du Québec à Montréal LA - FR AB - Durant les années 1960-1965, époque de la crise des missiles et de la terreur nucléaire, plusieurs des poètes de l’Hexagone réagissent aux circonstances en thématisant la guerre. Chez Paul-Marie Lapointe, Fernand Ouellette et Jacques Brault, on remarque que le traitement de la topique guerrière entraîne à sa suite deux conséquences : elle est d’abord l’occasion de repenser le référent national, de dynamiser la polysémie du « pays » dont a déjà abondamment parlé la critique récente ; ensuite, lorsque la guerre surgit dans le poème, on remarque que se profile aussi toujours l’idée d’une « fin de l’histoire », laquelle se présente par le biais d’un retour à la préhistoire, au primitif. C’est à l’analyse des enjeux et des figurations de ces deux motifs que le présent article est consacré. AB - Between 1960 and 1965, a period marked by the missile crisis and nuclear terror, several L’Hexagone poets reacted by dealing with war as a theme. In the work of Paul-Marie Lapointe, Fernand Ouellette and Jacques Brault, the treatment of war as a topic leads to two consequences: first, it provides an opportunity of rethinking the national referent and making the polysemic idea of the “country” (“pays”) more dynamic, as has been abundantly discussed in recent criticism; secondly, when war appears in a poem, it is always associated with an idea of the “end of history”, presenting itself as a return to prehistory and to a primitive reality. The article analyses the issues and representations associated with these two motifs. AB - Durante los años 1960-1965, época de la crisis de los misiles y del terror nuclear, varios de los poetas de l’Hexagone reaccionan ante las circunstancias tematizando la guerra. En Paul-Marie Lapointe, Fernand Ouellette y Jacques Brault se observa que el trato de la tópica guerrera arrastra tras sí dos consecuencias: en primer lugar, es una oportunidad para repensar el referente nacional, dinamizar la polisemia del ‘país’, de la cual la crítica reciente ha hablado ya abundantemente; luego, cuando surge la guerra en el poema, se puede observar que también se sigue perfilando la idea de un ‘fin de la historia’, el cual se presenta a través de una vuelta a la prehistoria, a lo primitivo. Es al análisis de los retos y las figuraciones de estos dos motivos al que el presente artículo está dedicado. DO - https://doi.org/10.7202/1008576ar UR - https://id.erudit.org/iderudit/1008576ar L1 - https://www.erudit.org/en/journals/vi/2012-v37-n2-vi058/1008576ar.pdf DP - Érudit: www.erudit.org DB - Érudit ER -