Abstracts
Résumé
En esquissant la place conférée au catholicisme dans la trilogie sur les vertus théologales de Bernard Émond, cette analyse présente tour à tour La neuvaine, Contre toute espérance et La donation, en y soulignant les traces ou l’absence du catholicisme québécois, ainsi que le traitement qu’il subit, entre continuités et ruptures. Chemin faisant, nous observons ce que nous nommons la posture du seuil de Bernard Émond : la trilogie fait du catholicisme la figure incarnée et féconde d’une vie bonne, tout en suggérant, et ce, toujours davantage, la difficulté, voire l’impossibilité de croire en Dieu et de participer de l’Église catholique. À ce titre, l’article souligne en quoi cette posture du seuil est représentative du « catholicisme culturel » québécois contemporain et de ses difficultés de transmission et d’actualisation.
Abstract
Outlining the place assigned to Catholicism in Bernard Émond’s trilogy on the theological virtues, this analysis emphasizes the traces or absence of Quebec Catholicism, and the manner in which it is treated between continuity and breaks, in La neuvaine, Contre toute espérance and La donation. Along the way, we observe what we call Bernard Émond’s threshold posture: the trilogy makes Catholicism into an incarnated and fertile figure of a good life, while suggesting, with ever increasing force, the difficulty or even the impossibility of believing in God and participating in the Catholic Church. The article argues that this threshold posture is representative of Quebec’s “cultural Catholicism” and the problems involved in passing it on and making it actual.
Resumen
Al esbozar el lugar que se otorga al catolicismo en la trilogía sobre las virtudes teologales, de Bernard Émond, este análisis presenta, por turno, La neuvaine (La novena), Contre toute espérance (Contra toda esperanza) y La donation (La donación), haciendo hincapié en las huellas o la ausencia del catolicismo quebequense, así como en el trato del que es objeto, entre continuidades y rupturas. De paso, observamos lo que denominamos la postura del umbral, de Bernard Émond: la trilogía presenta del catolicismo la figura encarnada y fecunda de una vida buena, sugiriendo siempre, y ello cada vez más, la dificultad, incluso la imposibilidad de creer en Dios y de participar de la Iglesia Católica. Como tal, el artículo pone de relieve de qué forma esta postura del umbral es representativa del “catolicismo cultural” quebequense contemporáneo y de sus dificultades de transmisión y actualización.