Abstracts
Abstract
Civic republicanism endorses a freedom ideology that can support the corporate social responsibility movement [CSR] in some of the challenges it faces. This article is a call for CSR to embrace this normative guidance as a superior alternative to mainstream liberalism. Part I is the introduction. Part II discusses the institutional changes that gave rise to CSR’s present incarnation. Part III builds upon this discussion, explaining how corporate risk management strategies pose a threat to CSR’s persuasive authority today. It then considers CSR’s options for enhancing governance when such persuasive authority is not available. It determines that inspiring integrity – above all else – is integral to success and that, in turn, the removal of moral distance is key to inspiring such integrity. It also notes that whether a form of coercive authority exists or not to back a governance mechanism, the removal of moral distance will be key to its effectiveness. Part IV notes that efforts to remove moral distance have been attempted since the 1970s, but time has proven that business actors have been resilient to meaningful change. It argues that this failure to reduce moral distance is, in part, the result of mainstream liberalism, which continues to nullify such efforts to make business actors feel more accountable for the impacts of their decision-making. It then explores liberalism, detangling the meaning of possibly the most contested, and normatively powerful, concept from the twentieth century to the present. Part V explains civic republicanism. It then explores civic republicanism’s conceptual proximity to liberalism. Part VI makes the case for why civic republicanism ought to amend the liberal message, recasting the rights and responsibilities of both imperium (that is, the authority of the sovereign) and dominium (that is, the private authority usually emanating from property and contract) within society. Part VII concludes with a short reflection on the ground covered.
Résumé
Le républicanisme civique souscrit à une idéologie de liberté qui peut soutenir le mouvement en faveur de la responsabilité sociale de l’entreprise dans certaines difficultés qu’il affronte. Cet article exhorte le mouvement en question à adopter cette orientation normative, présenté comme une avenue supérieure au libéralisme traditionnel. La deuxième partie de l’article traite des changements institutionnels qui ont donné naissance à l’actuelle incarnation du mouvement en faveur de la responsabilité sociale de l’entreprise. La troisième partie de l’article approfondit le débat en expliquant comment les stratégies de gestion des risques des entreprises constituent de nos jours une menace pour la force de persuasion du mouvement en faveur de la responsabilité sociale de l’entreprise. On se penche ensuite sur les options qui s’offrent au mouvement pour renforcer la gouvernance lorsqu’il est privé de pouvoir de persuasion. On conclut qu’insuffler le désir d’intégrité – par-dessus tout – est capital pour la réussite et que l’abolition de la distance morale est, pour sa part, la clé du désir d’intégrité. En outre, qu’un mécanisme de gouvernance soit soutenu ou non par une autorité coercitive, l’abolition de la distance morale sera la clé de l’utilité de ce mécanisme, souligne-t-on. Dans la quatrième partie de l’article, on fait remarquer qu’on tente depuis les années 70 d’abolir la distance morale mais le temps a démontré que les acteurs des milieux d’affaires résistent à un véritable changement. L’auteur soutient que l’échec de ces tentatives est en partie le résultat du libéralisme traditionnel, qui continue de rendre vains les efforts visant à donner aux acteurs des milieux d’affaires le sens de leur responsabilité dans les répercussions de leurs décisions. L’auteur se penche ensuite sur le libéralisme pour démêler la signification de ce qui est peut-être le concept le plus contesté et le plus puissant sur le plan normatif depuis le XXe siècle jusqu’à ce jour. Dans la cinquième partie de l’article, il explique ce qu’est le républicanisme civique, puis on se penche sur la proximité de ce concept avec le libéralisme. Dans la sixième partie, il fait valoir pourquoi le républicanisme civique devrait corriger le message libéral et redéfinir les droits et responsabilités qui se rattachent à l’imperium (le pouvoir du souverain) et au dominium (le pouvoir privé émanant habituellement de la propriété et d’un contrat) dans la société. La septième partie conclut l’article par une brève réflexion sur la matière couverte.
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