Abstracts
Abstract
Huge numbers of children in Canada suffer from mental health issues, yet only a fraction gets needed supports and services. Left untreated, childhood mental illnesses carry serious consequences for children, families, and society as a whole. This public health crisis is significantly more pronounced for children who are engaged with the family law (child welfare) and youth criminal justice systems (“crossover youth”). Crossover youth face multiplicative challenges, including disproportionate rates of mental health issues. In this article, I explore how the failure to provide crossover youth with needed supports and services, and the related dire consequences suffered by these children and society more generally (e.g. deteriorating mental health, repeated engagement in the criminal justice system) is tied to the failure in the family law (child welfare) and youth criminal justice systems to recognize the effects of the intersection of the various challenges and disadvantages (e.g. poverty, racism, instability) experienced by these children. I describe the paradigm of intersectionality, and argue that the adoption of an intersectional approach by the family law (child welfare) and youth criminal justice systems is imperative in order for the legal system to meet its mandate and protect and promote the well-being of these vulnerable children.
Résumé
Un nombre effarant d’enfants du Canada souffrent de problèmes de santé mentale; pourtant, peu d’entre eux reçoivent le soutien et les services dont ils ont besoin. Malheureusement, les problèmes de santé mentale non traités dès l’enfance entraînent de très graves conséquences pour les enfants, les familles et l’ensemble de la société. La crise de santé publique que nous vivons actuellement est beaucoup plus prononcée pour les enfants qui sont suivis tant par le système de justice familiale (protection de l’enfance) que par celui de la justice pénale pour les adolescents (« crossover youth » ou « jeunes sous double autorité »). Les jeunes sous double autorité font face à de nombreux défis, dont des taux démesurés de problèmes de santé mentale. Dans cet article, j’explore les liens entre, d’une part, les graves conséquences qui découlent, pour ces enfants et pour l’ensemble de la société, de l’omission d’offrir à ces jeunes les services et le soutien dont ils ont besoin (p. ex. détérioration de la santé mentale, démêlés répétés avec le système de justice pénale) et, d’autre part, l’absence de reconnaissance, au sein des systèmes de justice familiale (protection de l’enfance) et de justice pénale pour les adolescents, de la corrélation entre les différents défis et problèmes auxquels ces enfants doivent faire face (pauvreté, racisme, instabilité). Je décris le paradigme de l’intersectionnalité et je soutiens que l’adoption d’une approche intersectorielle par les systèmes de justice familiale (protection de l’enfance) et de justice pénale pour les adolescents est impérative afin que notre système de droit accomplisse sa mission et protège et favorise le bien-être de ces enfants vulnérables.
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