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FORD, Tara J.

2013 Becoming adults in a rural Yup’ik community: A longitudinal qualitative study exploring resilience, Ph.D., University of Alaska Fairbanks, Fairbanks, 144 pages.

The aim of this study is to explore strategies for navigating challenges in a rural Alaskan Yup’ik community among youth and young adults. This qualitative study captures a longitudinal perspective, as the youth (N=25; 11-18 years old) were originally interviewed in January 2010. For the current study, participants were re-interviewed in December 2012. Follow-up interviews addressed life challenges over the past three years and resources that had helped them with their hard times. To reinforce the multifaceted nature of growing up in a rural Yup’ik community, scholarly literature along with observations, conversations with local residents, and local wisdom captured in anthropological work are featured throughout this paper. Fifteen youth (14 years old - 20 years old) agreed to be re-interviewed. Developmental changes were noted regarding challenges and protective resources. Youth emphasized challenges as sources of vulnerabilities around lack of employment and interpersonal relationship strain. Similar to findings from the original study, interpersonal relationship distress was discussed in three distinct contexts, including antagonist “girl drama,” family discord, and partner relation conflicts. Youth identified personal strengths, such as re-framing challenges, seeking personal space, and family support to overcome challenges. Contemporary understanding of emergent young adults’ role and responsibilities in a rural Yup’ik setting warrants further study, as it was found to be a source of vulnerability. Findings can inform clinical and prevention work in the community. For example, targeted community activities can address reported challenges, including job fairs and workshops on healthy relationships with respect to the experience of becoming an adult in rural Alaska.

Passer à l’âge adulte dans une communauté rurale yup’ik. Étude qualitative longitudinale de la résilience, Ph.D., University of Alaska Fairbanks, Fairbanks, 144 pages.

L’objectif de cette étude est d’explorer les stratégies des jeunes et des jeunes adultes d’une communauté rurale yup’ik de l’Alaska qui doivent se frayer un chemin à travers de nombreuses difficultés. Cette étude qualitative se déroule dans une perspective longitudinale puisque les jeunes (N=25, âgés de 11 à 18 ans) ont été entendus en entrevue pour la première fois en janvier 2010. Pour l’étude en cours, les participants ont été réinterrogés en décembre 2012. Les entrevues de suivi ont porté sur les défis de la vie auxquels ils ont été confrontés aux cours des trois dernières années ainsi que sur les moyens qui les ont aidés à surmonter leurs moments difficiles. Grandir dans une communauté rurale yup’ik présente de multiples facettes, que nous illustrons à l’aide de la littérature scientifique, d’observations et de conversations avec les habitants du lieu, ainsi qu’avec des savoirs locaux rélevés dans la recherche anthropologique. Quinze jeunes (de 14 à 20 ans) ont accepté de participer à de nouvelles entrevues. Nous avons remarqué des changements dans le cours de leur développement en ce qui concernait leurs difficultés et leurs moyens de se protéger. Les jeunes parlaient de leurs difficultés comme des causes de vulnérabilité, particulièrement devant le manque d’emplois et les tensions dans les relations interpersonnelles. Nos résultats sont similaires à ceux de l’étude originale; les jeunes ont discuté de la détresse dans les relations interpersonnelles dans trois contextes distincts, y compris des «scènes que font les filles», de la discorde familiale et des relations conflictuelles entre partenaires. Les jeunes ont identifié les forces personnelles que sont la capacité de remettre les difficultés en perspective, la recherche d’un espace personnel et le soutien familial pour surmonter les difficultés. Une compréhension contemporaine des nouveaux rôles et responsabilités des jeunes adultes dans un contexte rural yup’ik demande de futures études puisque la nôtre a démontré qu’ils étaient une cause de vulnérabilité. Nos résultats peuvent servir à un travail clinique et de prévention dans la communauté. Par exemple, des activités communautaires ciblées peuvent contribuer à résoudre les difficultés mentionnées, comme des foires à l’emploi et des ateliers sur les relations saines prenant spécifiquement en compte l’expérience du passage à l’âge adulte dans l’Alaska rural.

JERABEK, Cheryl L.

2014 Russian impact on cultural identity and heritage in the middle Kuskokwim region of Alaska, Ph.D., University of Alaska Fairbanks, Fairbanks, 290 pages.

The objective of my research is to document the role that Russian heritage has played in the individual and group identity of Native people in the middle Kuskokwim River region of Alaska. For purposes of this study, this area includes the villages of Lower Kalskag, Upper Kalskag, Aniak, Chuathbaluk, Napaimute, Crooked Creek, Red Devil, Georgetown, Sleetmute, and Stony River. The changes and adaptations that occurred in the middle Kuskokwim River area during the Russian era 1790-1867, the changes that occurred with the sale of Alaska to the United States, and the continued changes up to the present time, including the Alaska Native Claims Settlement Act (ANCSA), all impact the heritage and traditions of today. Today the middle Kuskokwim River region of Alaska includes Yup’ik, several Athabascan groups, Russian, and other European cultures. In the late 18th and early 19th centuries, Russian exploration, trading activities, and the Russian Orthodox Church changed the daily life of the Indigenous population and added to the cultural blending of the region. That blending is evident even today, as Russian heritage has become part of the current Native cultural identity in the middle Kuskokwim. My study asks the following research questions: What impact did Russian explorers, traders, and Orthodox clergy have on the middle Kuskokwim River region of Alaska? How has Russian influence changed over time, and how has this Russian heritage impacted present-day cultural identity in this region? Included is the broader discussion of how people in the region define their identity and what aspects are most important to them. Since I am using an ethnohistorical approach, I felt it was important to include an historical summary of the cultural change and Indigenous adaptation during the Russian era and the changes brought about by the sale of Alaska, leading into more modern-day impacts. I interviewed 24 community members, focusing on their Indigenous and Russian heritage. Interviews with two nonindigenous scholars also provided additional information on the Indigenous and Russian history and culture of the region. From the semi-structured interview dialogues, key themes and resonant narratives were identified. Those who were interviewed expressed Indigenous values as the core of their identity, including respect for elders and others, knowledge of family tree, respect for land and nature, practice of Native traditions, honoring ancestors, humility, spirituality, and importance of place. This helped me formulate an Indigenous identity framework to illustrate the very complex pieces that influence identity in the middle Kuskokwim River region of Alaska. In the end, Russian heritage has been absorbed into the local culture, especially in the area of religion, and has been indigenized into a deeply rooted sense of place and ways of being and expressing Native culture. It is this Indigenous rootedness that is at the core of identity in the middle Kuskokwim.

L’influence russe sur l’identité culturelle et le patrimoine de la région centrale du fleuve Kuskokwim en Alaska, Ph.D., University of Alaska Fairbanks, Fairbanks, 290 pages.

L’objectif de ma recherche est de documenter le rôle qu’a joué l’héritage russe dans l’identité individuelle et de groupe des Autochtones de la région centrale du fleuve Kuskokwim en Alaska. Aux fins de cette étude, cette région inclut les villages de Lower Kalskag, Upper Kalskag, Aniak, Chuathbaluk, Napaimute, Crooked Creek, Red Devil, Georgetown, Sleetmute et Stony River. Les changements et les adaptations qui sont intervenus dans cette région au cours de la période russe (1790-1867), puis avec la vente de l’Alaska aux États-Unis, et enfin les changements continus jusqu’à nos jours, y compris ceux suscités par l’accord sur les revendications autochtones (Alaska Native Claims Settlement Act, ANCSA), ont tous eu un impact sur le patrimoine et les traditions d’aujourd’hui. De nos jours, la région centrale du Kuskokwim abrite des Yupiit, plusieurs groupes athapascans, des Russes et des personnes de différentes cultures européennes. À la fin du XVIIIe et au début du XIXe siècles, les Russes, avec l’exploration, les activités de traite et l’Église orthodoxe ont modifié la vie quotidienne des populations autochtones et se sont ajoutés au mélange culturel de la région. Ce mélange reste encore évident aujourd’hui, car le patrimoine russe est devenu une partie de l’identité culturelle contemporaine des Autochtones du centre du Kuskokwim. Mon étude pose les questions de recherche suivantes: quel impact les explorateurs, les marchands et le clergé russes ont-ils eu sur la région centrale du Kuskokwim? Comment l’influence russe a-t-elle changé avec le temps, et comment ce patrimoine russe a-t-il influé sur l’identité culturelle actuelle de cette région? L’étude inclut une discussion élargie de la façon dont les gens de la région définissent leur identité et quels aspects sont les plus importants pour eux. Puisque j’utilise une approche ethnohistorique, j’ai pensé qu’il était important d’inclure un résumé de l’histoire des changements culturels et de l’adaptation des Autochtones au cours de la période russe et des changements induits par le rachat de l’Alaska, qui a conduit à des impacts plus modernes. J’ai interrogé 24 membres de communautés, en me concentrant sur leur patrimoine russe et autochtone. Des entrevues avec des chercheurs non autochtones ont également procuré des informations supplémentaires au sujet de l’histoire des Autochtones et des Russes dans la région et de leurs cultures. À partir d’entrevues semi-dirigées, des thèmes clés et des récits significatifs ont été identifiés. Les personnes interrogées ont déclaré que les valeurs autochtones étaient au coeur de leur identité, y compris le respect des aînés et des autres, la connaissance de l’arbre généalogique familial, le respect de la terre et de la nature, la pratique des traditions autochtones, le fait d’honorer les ancêtres, l’humilité, la spiritualité et l’importance du lieu. J’ai pu ainsi esquisser un cadre d’identité autochtone pour illustrer les éléments très complexes qui influencent l’identité dans la région centrale du Kuskokwim. Je conclus que l’héritage russe a été absorbé par la culture locale, surtout dans le domaine de la religion, et s’est indigénisé dans l’attachement profond au lieu, et dans les manières d’être et d’exprimer la culture autochtone. C’est cet enracinement autochtone qui est au coeur de l’identité la région centrale du Kuskokwim.

McMAHON, Rob

2013 Digital Self-determination: Aboriginal Peoples and the Network Society in Canada, Ph.D., Simon Fraser University, Burnaby, 362 pages.

Digital self-determination seeks to elaborate the links between networked digital infrastructure development and the autonomy and agency of Indigenous peoples. It foregrounds how Indigenous peoples are involved in the diffusion, construction, governance, and use of networked digital infrastructures. Importantly, it considers how these infrastructures not only are tools of emancipation, but can also increase the surveillance and control of Indigenous peoples by powerful state and corporate interests. They can also extend the historical and ongoing reality of the “offline” economic, social, political, and cultural marginalization of Indigenous peoples by colonial powers. However, to accept such negative effects at face value is to fall into the trap of the teleological fallacies of social and technical determinism. Instead, in this dissertation I argue that Indigenous peoples can shape and use networked digital infrastructures to support their self-determination. These processes are often guided by a recognition of self-determination that is grounded in and emergent from diverse Indigenous laws, customs, and institutions. This frames digital self-determination with reference to the long-term and ongoing work of Indigenous peoples to shape their own community-based media organizations and endogenous development projects. My dissertation considers these issues as they articulate with several facets of digital self-determination. I ground my argument in empirical research on the Northern Indigenous Community Satellite Network (NICSN), a cooperative socio-technical network spanning the northern regions of three Canadian provinces: Ontario, Quebec, and Manitoba. The NICSN involves two First Nations Tribal Councils and a regional government that administers the Inuit territory of Nunavik. These partners collaborated to build and manage regional infrastructure in ways that reflect the needs of their constituent communities. I explore how these institutions are taking control and ownership of the infrastructures that enable their development and use of online applications. Moving beyond considerations of access, I frame these infrastructures as socially shaped platforms of agency that mediate relations between Indigenous peoples and the global network society. They are the result of dynamic negotiations and struggles between political actors seeking to advance normative agendas. These activities play out in the formation of frameworks of subsidies and regulatory conditions that reflect attempts to decolonize state-based policies and institutions associated with networked digital infrastructure development. Finally, I end with a discussion of how Indigenous peoples and governments are developing online applications, from social media to broadband-enabled health and education applications. Negotiating the requirements of existing jurisdictional and administrative structures, they are shaping these platforms into spaces of convergence that reflect their goals of self-determination. Throughout this dissertation, I situate my observations in broader political, economic, and cultural contexts to elaborate both the promise and the challenge of digital self-determination.

Autodétermination numérique. Les peuples autochtones et la société en réseaux au Canada, Ph.D., Simon Fraser University, Burnaby, 362 pages.

L’autodétermination numérique cherche à élaborer des liens entre le développement des infrastructures numériques en réseaux et l’autonomie et l’agir des peuples autochtones. Cette thèse met au premier plan la façon dont les peuples autochtones s’impliquent dans la diffusion, la construction, la gouvernance et l’utilisation des infrastructures numériques en réseaux. Elle prend surtout en compte le fait que ces infrastructures ne constituent pas seulement des outils d’émancipation, mais qu’elles peuvent aussi accroître la surveillance et le contrôle des peuples autochtones par un État puissant et des intérêts corporatifs. Ces infrastructures numériques peuvent également aggraver la réalité historique et actuelle de la marginalisation – de la «déconnexion» – économique, sociale, politique et culturelle des peuples autochtones par des pouvoirs coloniaux. Cependant, prendre de tels effets négatifs pour argent comptant reviendrait à tomber dans le piège des erreurs téléologiques du déterminisme social et technique. Au lieu de cela, j’avance dans cette thèse que les peuples autochtones peuvent modeler et utiliser les infrastructures numériques en réseaux pour soutenir leur autodétermination. Ces procédés sont souvent motivés par une reconnaissance du fait que l’autodétermination se fonde sur, et émerge de, différentes lois, coutumes et institutions autochtones. Cela place l’autodétermination numérique en lien avec le travail à long terme et toujours en cours des peuples autochtones pour façonner leurs propres organisations médiatiques à base communautaire et leurs projets de développement endogènes. Ma thèse considère comment ces questions s’articulent à plusieurs aspects de l’autodétermination numérique. Mes arguments sont fondés sur une recherche empirique sur le Northern Indigenous Community Satellite Network (NICSN), un réseau socio-technique coopératif qui couvre les régions nordiques de trois provinces canadiennes: l’Ontario, le Québec et le Manitoba. Le NICSN implique deux conseils de bande des Premières nations et un gouvernement régional qui administre le territoire inuit du Nunavik. Ces partenaires collaborent à la construction et à la gestion d’une infrastructure régionale de façon à refléter les besoins des communautés concernées. J’explore la façon dont ces institutions prennent le contrôle et prennent possession des infrastructures qui permettent leur développement et la façon dont elles utilisent les applications en ligne. Passant au-delà des considérations d’accès, je démontre que ces infrastructures sont des plateformes d’agir socialement construites qui se font les médiatrices des relations entre les peuples autochtones et la société globale en réseaux. Elles sont le résultat de dynamiques de négociations et de luttes entre des acteurs politiques qui cherchent à réaliser leurs intentions normatives. Ces activités consistent à élaborer des cadres subventionnaires et de régulation qui reflètent les tentatives des infrastructures numériques en réseaux de décoloniser les politiques étatiques et les institutions associées au développement. Enfin, je termine par une discussion de la façon dont les peuples autochtones et les gouvernements développent des applications en ligne, depuis les médias sociaux jusqu’aux applications haut débit en matière de santé et d’éducation. En négociant avec les structures juridiques et administratives existantes et avec leurs exigences, ils font de ces plateformes des lieux de convergence reflétant leurs objectifs d’autodétermination. Tout au long de cette thèse, je situe mes observations dans des contextes politiques, économiques et culturels élargis afin d’envisager plus largement les promesses et les difficultés de l’autodétermination numérique.

SCHWARZBURG, Lisa Llewellyn

2013 Arctic passages: Maternal transport, Inupiat mothers, and northwest Alaska communities in transition, Ph.D., University of Alaska Fairbanks, Fairbanks, 237 pages.

While the primary goal of the northwest Alaska Native village maternal transport program is safe deliveries for mothers from remote villages, little has been done to examine the impact of transport on the mothers and communities involved. I explore how present values (Western and Iñupiat cultural values) can influence the desire of Indigenous women of differing eras and northwest Alaska villages to participate in biomedical birth practices, largely as made available by a tribal health-sponsored patient transport system. The work that follows portrays the varying influences on these women and their communities, as they determine the level of importance for mothers to get to the hospital to deliver. I have enlisted viewpoints of Alaska Native families and women of different generations from various Iñupiat villages to help paint a picture of the situation. With this research, I ask, how do generations of mothers, transport situations, and villages compare in terms of experiences during the processes of these Iñupiat women becoming mothers? What gender, ethnicity, and power interplays exist in this dynamic helix of social and political elements (embodiment) during their periods of liminality? What are the influences (biomedical and community) that contribute to a woman’s transition to motherhood in this community? Moreover, how do women, families, and community members perceive the maternal transport policy today? I examine how the transport policy figures into stages of liminality, as these mothers and communities produce future generations. With theoretical frameworks provided by medical anthropology and maternal identity work, I track the differences concerning the maternal transport operation for Iñupiat mothers of the area. I compare the influences of cultural value systems present in each of the communities by birth era and location. Using content analysis to determine common themes, I found connections among presence of Iñupiat values, community acceptance of maternal transport, and expressed desire for community autonomy in maternal health care.

Passages en Arctique: transport maternel, mères inupiat et communautés en transition du nord-ouest de l’Alaska, Ph.D., University of Alaska Fairbanks, Fairbanks, 237 pages.

Bien que l’objectif premier du programme de transport maternel dans les villages autochtones du nord-ouest de l’Alaska soit de permettre l’accouchement en toute sécurité des mères des villages éloignés, on a rarement examiné l’impact de ce transport sur les mères et les communautés concernées. J’examine comment des valeurs contemporaines (occidentales et inupiat) ont influencé, à différentes époques, le désir des femmes autochtones des villages du nord-ouest de l’Alaska de participer aux pratiques d’accouchement biomédicales, principalement rendues accessibles grâce à un système de transport mis en place par la tribu à des fins sanitaires. Le travail qui suit décrit les diverses influences que subissent ces femmes et leurs communautés au moment de déterminer le niveau d’importance, pour les mères, d’aller à l’hôpital pour accoucher. J’ai dressé une liste des points de vue de familles et de femmes de différentes générations, provenant de divers villages inupiat, pour brosser le tableau de la situation. Dans cette recherche, je cherche à savoir en quoi des générations de mères, de situations de transport différentes et de villages différents peuvent être comparables, en termes d’expériences, dans le processus où ces femmes inupiat deviennent mères. Quel genre, quelle ethnicité, quel pouvoir entrent en jeu dans cette spirale dynamique d’éléments sociaux et politiques (incorporation) durant leur période de liminarité? Quelles sont les influences (biomédicales et communautaires) qui aident une femme à effectuer la transition vers la maternité dans cette communauté? De plus, comment les femmes, les familles et les membres de la communauté perçoivent-ils la politique de transport maternel aujourd’hui? J’examine la façon dont la politique de transport se transpose en étapes de liminarité, au moment où ces mères et ces communautés produisent de futures générations. Avec des cadres théoriques fournis par des travaux en anthropologie médicale et sur l’identité maternelle, je dresse la liste des différences en ce qui concerne les opérations de transport maternel pour les mères inupiat de la région. Je compare ensuite les influences des systèmes de valeurs culturelles présentes dans chacune des communautés par époque et lieu de naissance. Au moyen d’une analyse de contenu pour déterminer les thèmes communs, je découvre des connexions entre la présence des valeurs inupiat, l’acceptation par la communauté du transport maternel et l’expression du désir d’une autonomie de la communauté dans le domaine des soins maternels.