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31.Plus d’information
Si elles émergent depuis quelques années, les tentatives de décloisonnement destinées à interroger les croisements du théâtre et du cinéma ont tendance à délaisser un genre : la comédie. Or, dans l'adaptation d'une comédie théâtrale au cinéma advient une dramaturgie particulière, qui offre une possibilité d'inventivité scénaristique et filmique inédite. C'est cette question que nous nous proposons d'approfondir en étudiant Cuisine et dépendances et Un air de famille, deux pièces écrites par Agnès Jaoui et Jean-Pierre Bacri et respectivement adaptées au cinéma par les réalisateurs Philippe Muyl et Cédric Klapisch.
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33.
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35.Plus d’information
Les liens entre le cinéma de Yasujirô Ozu (1903-1963) et la peinture japonaise ont été rarement abordés dans la théorie, à l’exception de David Bordwell qui a proposé une comparaison entre ses représentations urbaines et celles que pratique Hiroshige (1797-1858) dans les Cent Vues d’Edo. Nous prolongeons cette analyse pour déceler quelques préoccupations esthétiques communes, notamment la naturalisation de l’espace urbain et le décentrement des figures humaines. Si les représentations de Hiroshige sont teintées d’un dynamisme presque cinématographique, ces gestes se manifestent chez Ozu dans ses plans « péridiégétiques », dont la fonction est d’éloigner le public du centre narratif du film pour le confronter à la forte plasticité de l’image filmique.
Mots-clés : intermédialité, Intermediality, meisho-e, meisho-e, cinéma japonais, Japanese cinema, naturalisation, naturalisation, décentrement, decentring