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Tout comme pour le numéro précédent, cette parution de Économie et Solidarités est disponible avec beaucoup de retard. Nous faisons valoir les mêmes excuses et encore une fois nous exprimons notre reconnaissance aux personnes responsables de ce numéro et aux auteures des textes d’avoir fait preuve d’autant de patience. La revue doit encore faire du rattrapage, mais son équipe de rédaction est de plus en plus en mesure de prendre sa vitesse de croisière. Comme bien des revues scientifiques, Économie et Solidarités manque cruellement de ressources sur une base régulière en dépit d’un soutien indéfectible du CIRIEC-Canada et de ses partenaires ainsi que de l’Université du Québec en Outaouais. Malgré cette fragilité, nous comptons consolider sa parution régulière et même améliorer sa qualité avec le soutien de nos partenaires.

Comme les lecteurs le verront, l’une des auteures du dossier de ce numéro, madame Marie-Lise Semblat, est décédée accidentellement et prématurément donc pendant le processus de production de cette publication. Nous ne pouvons que regretter cette disparition d’une chercheure qui était déjà engagée activement sur le plan des collaborations internationales. La revue exprime donc ses regrets à ses proches, à la communauté scientifique et plus particulièrement à ses collaborateurs.

Par ailleurs, dans ce numéro, la revue diffuse un texte en espagnol qui nous vient d’Amérique latine. Certes, avait déjà été publié, en 2003, un numéro spécial en espagnol aussi bien qu’en anglais et en français, sous la responsabilité de Louis Favreau, René Lachapelle et Gérald Larose. Mais c’est la première fois que Économie et Solidarités inclut dans une parution régulière un texte en espagnol. Il lui arrive régulièrement d’intégrer des textes en anglais, mais pas dans une troisième langue, bien que depuis des années les résumés des articles paraissent aussi bien en espagnol qu’en français et en anglais. Nous savons que les textes de la revue sont consultés régulièrement par des chercheurs latino-américains et espagnols. Y inclure de temps à autre des textes en espagnol permettrait aux chercheurs hispanophones qui ne lisent pas facilement le français d’avoir accès à des résultats de recherche et à des analyses dans leur langue. Cela constitue en même temps une invitation aux auteurs de ces milieux de nous soumettre des textes. Cette première nous offre en même temps l’occasion de souligner la contribution régulière de notre collègue Mirta Vuotto de l’Université de Buenos Aires qui, numéro après numéro, traduit avec beaucoup de diligence les résumés des articles à paraître. Nous lui exprimons toute notre reconnaissance.