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Cet ouvrage met en relief des textes portant sur la recherche ou la mise en place de dispositifs novateurs visant un partenariat entre les milieux éducatifs pour l’essor de l’éducation scientifique auprès des jeunes. Dix chapitres composent ce volume de près de 180 pages. Trois types de textes forment l’armature de l’ouvrage : à savoir des chapitres plus théoriques, des chapitres empiriques et des récits de pratiques exemplaires.

Ainsi, les auteurs de cet ouvrage fournissent des pistes pour enrichir la motivation ou l’apprentissage des élèves en sciences et technologie et pour rehausser la formation des maîtres dans ce domaine. Fruit de plusieurs expériences de partenariats entre réseaux scolaires et institutions scientifiques et d’éducation non scolaires, ces recherches et projets d’application montrent le potentiel du décloisonnement des savoirs scientifiques. À l’heure des changements sociétaux, de telles initiatives arrivent à point pour encourager le réseautage des institutions muséales et des organismes non gouvernementaux avec les milieux scolaires. Le but ultime est de former des jeunes pour qu’ils deviennent des citoyens éclairés en matière de sciences et technologie, pour ainsi leur permettre de participer activement aux décisions de la société de demain.

L’ouvrage se veut inspirant par la complémentarité des propos et par la diversité des chapitres, tantôt de nature empirique, tantôt de nature expérientielle. Le lecteur y découvrira une diversité d’approches ou de moyens expérimentés dans trois provinces canadiennes (Ontario, Québec et Nouveau-Brunswick) et en Belgique. L’originalité de l’ouvrage se traduit notamment par les allers-retours entre les milieux formels (l’école) et les milieux informels (les musées au sens large). Les visées éducatives des musées sont mises en évidence, notamment par une expérimentation de stages pour des futurs enseignants. Divers programmes parascolaires, offerts par des organismes communautaires à but scientifique, sont également présentés et viennent nourrir les idées du lectorat sur les potentialités d’arrimer les milieux formels et informels dans la mission d’éduquer aux sciences et technologie et de développer une culture scientifique.

Si la diversité des propos et des textes est une richesse de l’ouvrage, elle devient par moments un élément de distraction. Certains propos semblent en marge de l’orientation souhaitée ou adoptée par les responsables du collectif. Je pense notamment aux textes ou portions de chapitres portant sur le loisir scientifique pour motiver aux sciences et à la technologie, ou sur l’anxiété mesurée lors d’une participation à l’Expo-sciences ou encore au recours à des revues pour l’enseignement de concepts.

Voici donc ce que nous retenons de cet ouvrage suggérant des pistes intéressantes de réflexion dans le domaine de l’éducation scientifique. Les textes tirés de la recherche, de programmes novateurs et autres activités proposées visent une seule et même cible : une éducation scientifique de qualité et un rehaussement culturel des jeunes !