Résumés
Résumé
Nous appliquons des techniques économétriques aux données par industrie des économies canadiennes et américaines pour examiner s’il existe des externalités associées à la composante technologies de l’information de l’intrant capital. Les résultats issus de la technique conventionnelle de données en panel sont comparés à ceux issus de la méthode d’estimation des données en panel hétérogènes et dynamiques. Comme pour les résultats de la littérature économique, nous trouvons que la méthode conventionnelle des données en panel ne permet pas de montrer un lien positif entre l’intrant capital des technologies de l’information et la production. Ceci traduit l’incapacité de cette technique à rendre compte, à la fois, du caractère hétérogène des données et de l’aspect dynamique du phénomène considéré ici. La méthode dynamique des données en panel permet, en revanche, de trouver un impact positif et significatif de long terme des intrants. Les résultats confirment la présence d’importantes externalités associées aux technologies de l’information pour les États-Unis, reflétant ainsi le rôle de chef de file de ce pays dans ce domaine. Au Canada, en revanche, l’élasticité associée au capital des technologies de l’information est proche de la pondération issue du cadre de la comptabilité de la croissance. De plus, les résultats paramétriques ne permettent pas, dans l’ensemble, de rejeter l’hypothèse de rendements constants au niveau agrégé pour le Canada, justifiant ainsi le bien-fondé du modèle de comptabilité de la croissance.
Abstract
We apply econometric techniques to Canadian and U.S. industry data to ascertain whether information technology capital gives rise to externalities. The results based on standard panel data techniques are compared to those that accommodate heterogeneous and dynamic panel data. Much like the literature, our results indicate the standard panel data method does not show a positive relationship between information technology capital and output. This reflects the difficulty of this technique to accommodate the heterogeneous and dynamic nature of the data considered in this study. In contrast, the dynamic panel data method shows a positive long term impact of inputs. Our results suggest the presence of important externalities ascribed to information technology in the United States, reflecting the leadership of this country in this area. In contrast, in Canada, the elasticity of information technology capital services is close to the share of this input provided by the growth accounting framework. In addition, the parametric results generally support the constant returns to scale hypothesis for Canada at the aggregate level, thereby making sense of the growth accounting framework.
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