TY - JOUR ID - 1009274ar T1 - La mémoire coloniale survit-elle au voyage ? Leiris, Léry et Sagard A1 - Côté, Sébastien JO - Arborescences IS - 2 SN - 1925-5357 Y1 - 2012 Y2 - 29 mars 2024 09:39 PB - Département d'études françaises, Université de Toronto LA - FR AB - Parmi les mal-aimés de l’histoire littéraire, que ce soit au Québec ou en France, la relation de voyage semble occuper une place de choix, si bien que sans le rôle central joué par la « fonction-auteur » (Foucault), le corpus viatique retenu par le canon serait probablement plus restreint encore. Bref, on pourrait se demander ce que serait le Voyage en Amérique sans Chateaubriand… Le présent article examine la réception institutionnelle de trois oeuvres coloniales fort différentes, soit L’Afrique fantôme de Michel Leiris, Histoire d’un voyage fait en la terre du Brésil de Jean de Léry, ainsi que Le grand voyage du pays des Hurons de Gabriel Sagard. Plus particulièrement, j’insisterai sur le cas de Sagard, afin de proposer une relecture du corpus atypique de la Nouvelle-France et de la mémoire coloniale qu’il contient. AB - Travel literature seems to occupy a choice spot among the least popular topics of literary history in Québec and France. And this is so evident that, without the central role played by the “author-function” (Foucault), the corpus of travel narratives retained in the canon would probably be even more restricted. In sum, it still possible to ask a question such as: “What would be the Voyage en Amérique without Chateaubriand?” This article examines the institutional reception of three vastly different colonial texts : Michel Leiris’ L’Afrique fantôme, Histoire d’un voyage fait en la terre du Brésil by Jean de Léry, as well as Le grand voyage du pays des Hurons by Gabriel Sagard. In particular, I will focus on the case of Sagard, in order to propose a re-reading of the atypical corpus of Nouvelle France and the colonial memory it contains. AB - Entre los malqueridos de la historia literaria, que ya sea en Quebec o en Francia, el relatar un viaje parece ocupar un lugar de elección. De hecho, sin el papel central que ocupa la “función-autor” (Foucault), el corpus viático reservado del canon literario sería probablemente todavía más limitado. En pocas palabras, podríamos preguntar: qué sería Le Voyage en Amérique sin Chateaubriand? El presente articulo examina la recepción institucional de tres obras coloniales completamente diferentes, a saber L’Afrique fantôme de Michel Leiris, Histoire d’un voyage fait en la terre du Brésil de Jean de Léry, y Le grand voyage du pays des Hurons de Gabriel Sagard. Con el hecho de proponer una relectura del corpus atípico de la Nueva-Francia y de la memoria colonial que ésta contiene, insistiré particularmente sobre el caso de Sagard. DO - https://doi.org/10.7202/1009274ar UR - https://id.erudit.org/iderudit/1009274ar L1 - https://www.erudit.org/fr/revues/arbo/2012-n2-arbo0110/1009274ar.pdf DP - Érudit: www.erudit.org DB - Érudit ER -