Résumés
Abstract
In the last decade, archival scholars have begun to deeply reflect upon the experiences of individuals and communities as they interact with administrative and bureaucratic records. They have found that there is a significant gap between the emotional experiences of records activators and the preparedness of archival repositories to address these experiences. Emerging from these realizations is a call for archivists to better understand the experiences of the personal in the bureaucratic and to design and take up reparative, caring, and rights-based frameworks to respond to these previously unaddressed needs. Drawing on semi-structured interviews conducted as part of the author’s master’s thesis, this article maps out connections between transracial, transnational adoptee experiences and ideas about the archival imaginary. In addition to acting as a space for participants to share their stories – which directly demonstrate the ability of records to both create and collapse space for unanswerable questions – this work seeks to take up existing calls to archivists and recordkeepers to consider the impact of the bureaucratic on the personal and to recognize the urgent necessity of addressing these experiences as we move forward into more caring practice.
Résumé
Dans la dernière décennie, des archivistes ont commencé à réfléchir profondément aux expériences des individus et des communautés dans leurs interactions avec des documents administratifs et bureaucratiques. Ils ont remarqué qu’il existe un écart important entre les expériences des utilisateurs qui activent les documents et les volontés des organisations archivistiques de prendre en compte ces expériences. Plusieurs énoncés émergent de ces réalisations. D’abord, un plaidoyer pour mieux comprendre les expériences personnelles dans les environnements bureaucratiques et pour développer des paramètres réparateurs et de bienveillance est mis en lumière. Ces composantes permettent d’envisager un cadre de référence fondé sur les droits humains afin de répondre aux besoins non considérés des personnes concernées. Se basant sur des entrevues semi-structurées menées dans le cadre du mémoire de maîtrise de l’autrice, cet article met de l’avant des connexions entre les expériences transraciales et transnationales de personnes adoptées et des idées provenant des énoncés théoriques archivistiques de l’imaginaire. En plus de servir de plateforme pour que les participants puissent partager leur récit – démontrant de manière explicite comment des documents ont à la fois la capacité de créer et de déconstruire des espaces pour évaluer les questions sans réponse –, cet article cherche à prendre en compte les incitations des archivistes et gestionnaires de documents à considérer l’impact des procédés bureaucratiques sur la vie personnelle, en plus de reconnaître l’urgence d’évoquer ces expériences alors que nous nous engageons dans une pratique davantage bienveillante.