TY - JOUR ID - 1035720ar T1 - Archives, danse et recréation. Une introduction A1 - Scarpulla, Mattia JO - Archives VL - 46 IS - 1 SP - 15 EP - 34 SN - 0044-9423 Y1 - 2016 Y2 - 28 mars 2024 08:44 PB - Association des archivistes du Québec (AAQ) LA - FR AB - Dans son article, Mattia Scarpulla s’intéresse aux archives courantes et historiques du milieu professionnel de la danse qu’il nous décrit à travers les fonctions de transmission et de diffusion. Les archives administratives de ce milieu prennent différentes formes et sont autant de moyens de transmission, que ce soit lors de la création de la chorégraphie, de sa représentation ou encore de sa recréation. Le document d’archives, ainsi transmis, est porteur de la mémoire de la danse et du potentiel créatif des oeuvres. L’auteur explique qu’à la base de la mémoire de la danse, il y a sa disparition, d’où la nécessité de la conserver pour une nouvelle création. Quant aux archives historiques du domaine, elles possèdent également ce fort potentiel créatif qui se manifeste, entre autres, par la diffusion d’archives qui deviennent des oeuvres en elles-mêmes.Scarpulla nous présente trois institutions vouées à la conservation de ces archives, chacune possédant ses propres enjeux et approches, soit la bibliothèque de la danse Vincent-Warren, le Centre national de la danse et le Musée de la danse, situé à Rennes. Par ces exemples, l’auteur évoque la question des archives en lien avec la nécessité de produire de nouvelles mémoires, de nouvelles danses et aborde des sujets tels que le pouvoir de dire, les enjeux politiques institutionnels et les enjeux personnels propres à ce milieu. Ces derniers aspects sont des ouvertures vers des considérations sur la production d’archives, en tenant compte du facteur humain et créatif à la base d’un choix ou d’une action. AB - In this article, Mathia Scarpulla looks at the active and historical archives of the milieu of professional dance. The administrative archives in this area take different forms and have different means of transmission, ranging from the creation of choreography to its representation, and its recreation. The archival document that is thus passed down carries the memory of the dance and of the creative potential of the works. The author explains that a basic element of the memory of dance is disappearance, whence the necessity of conserving a new creation. With respect to the historical archives in the domain, they too possess the strong creative potential which is manifest in the communication of archives which become works in themselves.Scarpulla presents three institutions dedicated to the preservation of these archives, each with its own issues and approaches : the Vincent Warren dance library, the Centre national de la danse, and the Musée de la dance in Rennes. With these examples, the author brings out the question of archives in relation to the necessity of producing new memories, new dances, and tackles subjects such as the power of speaking, institutional political issues, and personnel issues within the milieu. These points lead toward consideration of the production of archives, taking account of the human and creative factor that underlies a choice or action. DO - https://doi.org/10.7202/1035720ar UR - https://id.erudit.org/iderudit/1035720ar L1 - https://www.erudit.org/fr/revues/archives/2016-v46-n1-archives02423/1035720ar.pdf DP - Érudit: www.erudit.org DB - Érudit ER -