Résumés
Résumé
L’authenticité des images numériques est plus que jamais sujette à suspicion. Signe des temps, les images de presse sont mises sous surveillance. Existe-t-il en littérature un pendant à cette traque au dopage informatique de l’image? A-t-on pareillement besoin de préserver le contrat moral liant l’auteur et le destinataire du texte? Cette méfiance ne cesse de croître, jusqu’à compromettre l’« immersion fictionnelle » nécessaire à la création et à la réception du texte. Le doute serait depuis lors devenu le point focal d’une méfiance partagée.