Résumés
Résumé
Quatre ensembles de dépenses – pour la culture, le loisir, la villégiature et le tourisme – effectuées au sein du foyer et en dehors, ont occupé une place grandissante dans les budgets des ménages québécois au cours de la seconde moitié du XXe siècle. La fréquence des débours, les sommes affectées aux différents types de consommation, l’importance relative et la structure d’ensemble des dépenses sont étudiées. Les dépenses pour le loisir sont les plus importantes mais en régression dans le temps. La villégiature et le tourisme sont des activités en forte croissance tant en volume qu’en fréquence de consommation. D’autres activités comme le cinéma et les consommations à caractère culturel prennent place de plus en plus au sein du domicile, maintenant bien équipé avec une panoplie de biens électroniques utilisés afin de meubler les temps libres. Le contenu de ces fonctions de consommation est devenu très diversifié. Des changements dans les modes de vie et dans la structure de la population – hausse du revenu discrétionnaire, baisse de la fécondité, augmentation du nombre de retraités – de même que le développement de l’offre de produits et services nouveaux par le système de production expliquent l’extension considérable des dépenses pour le loisir et la culture dans les budgets des ménages. La consommation apparaît davantage individualisée, un aspect lié notamment à l’avènement de nouveaux équipements électroniques au domicile et dans la vie privée.
Abstract
During the second half of the 20th century, an increasingly large part of the Québécois household budget was taken up by four sets of expenses : culture, leisure, vacations and tourism. The article examines outlay frequency, the sums allocated to different consumption types and the relative importance and overall structure of these expenses. Leisure expenses were highest but regressed over time. Vacations and tourism showed growth both in terms of volume and consumption frequency. Other activities such as cinema and culturally related consumption occurred increasingly within the home, now well equipped with a whole array of electronic devices for use during spare time. The contents of these consumption functions became more and more diversified. The considerable expansion of spending for leisure and culture in household budgets may be explained by changes in lifestyle and population structure – an increase in discretionary income, a decrease in fecundity, and an increase in the number of retired people – and by an increase in the supply of new products and services. Consumption became more individualized as more and more electronic equipment entered the home and private life.
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