TY - JOUR ID - 1035605ar T1 - La nouvelle stratification sociale de la société québécoise, 1971 à 2011 A1 - Langlois, Simon JO - Les Cahiers des dix IS - 69 SP - 341 EP - 370 SN - 0575-089X Y1 - 2015 Y2 - 28 mars 2024 06:03 PB - Les Éditions La Liberté LA - FR AB - Nous analysons les profonds changements qui caractérisent la structure sociale de la société québécoise entre 1971 et 2011. Une véritable mutation macrosociale l’a complètement transformée, d’abord visible dans la croissance des effectifs au sein des échelons élevés de la hiérarchie sociale et dans l’avènement d’une nouvelle strate sociale, celle des techniciens. La classe des employés de bureau a rétréci, glissant du 2e rang au 5e rang et la taille de la classe ouvrière a régressée de manière considérable. L’un des aspects les plus marquants est sans contredit la féminisation de la structure sociale et surtout, la forte poussée de la présence des femmes aux échelons moyens et élevés de la hiérarchie sociale. Une nouvelle division du travail selon le sexe est en train de s’accentuer. La classe ouvrière est encore plus masculine que par le passé alors que deux autres strates sociales – celle des employés de bureau et celle des professionnels intermédiaires – sont davantage féminisées. AB - The social structure of Québec society underwent profound changes from 1971 to 2011. A veritable macrosocial mutation completely transformed society, first noticeable in the increase in the number of people in the higher social echelons and in the creation of a new social stratum, that of technicians. The office employee group shrunk, sliding from second to fifth place while the size of the working class regressed considerably. One of the most remarkable features is undoubtedly the feminization of the social structure and especially the marked increase in the number of women in the mid to high rungs of the social ladder. A new division of the workforce along gender lines becomes apparent. The working class is more masculine than in the past while two new social strata – office workers and intermediate professionals – are more feminine. DO - https://doi.org/10.7202/1035605ar UR - https://id.erudit.org/iderudit/1035605ar L1 - https://www.erudit.org/fr/revues/cdd/2015-n69-cdd02408/1035605ar.pdf DP - Érudit: www.erudit.org DB - Érudit ER -