TY - JOUR ID - 1056418ar T1 - Rituels, modernisation et fierté : construction mémorielle dans la série télévisée J’ai la mémoire qui tourne A1 - Fortin, Andrée JO - Les Cahiers des Dix IS - 72 SP - 249 EP - 290 SN - 0575-089X Y1 - 2018 Y2 - 28 mars 2024 07:27 PB - Les Éditions La Liberté LA - FR AB - J’ai la mémoire qui tourne est une série télévisée de 12 émissions documentaires de 46 minutes, réalisée à partir de « films de famille », c’est-à-dire tournés au sein de familles québécoises entre les années 1920 et 1980, recueillis et mis en forme par les Productions de la Ruelle. Rituels et modernité en marche sont deux des lignes de force de la série; une troisième ligne narrative est la fierté découlant de la construction de la modernité à travers les aléas et les difficultés de toutes sortes. Pour construire une telle mémoire collective, il ne suffit pas de faire défiler des images. Les films de famille présentent le plus souvent des défauts techniques: l’image saute, elle est parfois surexposée, le cadrage est approximatif; la parole compense ces défauts, explique l’intérêt de l’image malgré ces défauts. Les stratégies de construction mémorielle ainsi que les mécanismes permettant le passage de la mémoire familiale à la mémoire collective sont ici analysés. AB - J’ai la mémoire qui tourne is a television series of 12 documentary programs of 46 minutes, made from «family films», that is to say, shot in Quebec families between the 1920s and 1980s, collected and shaped by Productions de la Ruelle. Rituals and modernity in motion are two of the series’ main strengths; a third narrative line is the pride arising from the construction of modernity through hazards and difficulties of all kinds. To build such a collective memory, it is not enough to scroll images. Family films most often have technical flaws: the image jumps, it is sometimes overexposed, the framing is approximate; speech compensates for these defects and explains the interest of the image despite these defects. The strategies of memory construction as well as the mechanisms allowing the passage from the family memory to the collective memory are here analyzed. DO - https://doi.org/10.7202/1056418ar UR - https://id.erudit.org/iderudit/1056418ar L1 - https://www.erudit.org/fr/revues/cdd/2018-n72-cdd04333/1056418ar.pdf DP - Érudit: www.erudit.org DB - Érudit ER -