TY - JOUR ID - 021427ar T1 - Les Franco-Terre-Neuviens : survie et renaissance équivoques A1 - Waddell, Éric A1 - Doran, Claire JO - Cahiers de géographie du Québec VL - 23 IS - 58 SP - 143 EP - 156 SN - 0007-9766 Y1 - 1979 Y2 - 28 mars 2024 21:33 PB - Département de géographie de l'Université Laval LA - FR AB - Des trois noyaux francophones de Terre-Neuve, seul celui de Port-au-Port est enraciné dans le milieu. Ses origines française et acadienne rappellent l'ancien statut juridique de cette Côte Française et les grandes migrations acadiennes du 19e siècle. En dépit d'un peuplement anarchique, de l'absence d'institutions autonomes et de relations intimes avec le monde francophone, le maintien de l'identité ethnique est assuré jusqu'à la Deuxième Guerre. Dès lors la mise en place d'une hiérarchie régionale et le passage d'une économie familiale à une économie prolétaire provoquent de profonds remous culturels. Le statut minoritaire est confirmé; il en découle une assimilation généralisée. Cependant, vers les années 1970, ce processus est remis en question avec l'apparition d'une petite élite locale consciente de son identité ethnique, et l'intervention d'un gouvernement fédéral cherchant à assurer la survie d'une francophonie pan-canadienne. Soutenue uniquement par le Fédéral et n'intéressant que l'élite locale, la renaissance qui en suit reste équivoque. AB - Of the three concentrations of French in Newfoundland only that of Port-au-Port can be considered indigenous. Its French and Acadian origins bear witness to what was once the French Shore and to the 19th century Acadian migrations. In spite of the anarchic circumstances of settlement and of the absence of any institutional autonomy or of close ties with the larger French-speaking world, the persistence of ethnic identity is assured until the 2nd World War. Thereafter the creation of a regional hierarchy and the passage from a household to a proletarian economy have dire cultural consequences. Minority status is assured, and massive assimilation results. However, c. 1970, this processus is challenged with the emergence of a small local élite, conscious of its ethnic specificity, and the intervention of a federal government concerned to ensure the survival of a pan-canadian francophonie. The resultant renaissance remains ambiguous because supported uniquely by the federal government and of interest only to the local élite. DO - https://doi.org/10.7202/021427ar UR - https://id.erudit.org/iderudit/021427ar L1 - https://www.erudit.org/fr/revues/cgq/1979-v23-n58-cgq2631/021427ar.pdf DP - Érudit: www.erudit.org DB - Érudit ER -