Résumés
Résumé
Le mouvement de décentralisation éducative en cours actuellement au Québec peut s’inspirer de trois sources. Dans une perspective historique, on constate que la demande pour la décentralisation est un aboutissement normal d’une évolution de la société, passant de rapports de force fondés sur la dualité linguistique et religieuse à des rapports de force multiples. Dans une perspective fonctionnelle, on se rend compte que les critiques formulées à l’endroit de l’école doivent tenir compte, dans leur résolution, d’un nouveau partage de pouvoir. Enfin, pour certains, la décentralisation est une réponse à des pressions économiques dont la mondialisation serait l’un des moteurs. Alors que la réponse d’acteurs tels que la Fédération des commissions scolaires du Québec va dans le sens de la décentralisation, la réponse des acteurs comme la Centrale des syndicats du Québec rappelle au gouvernement la limite à la décentralisation en fonction de la mission et des objectifs sociaux. Il apparaît toutefois que le gouvernement compte encadrer de façon étroite cette décentralisation pour qu’elle respecte la mission et les objectifs de l’éducation.
Abstract
The movement of educational decentralization now taking place in the province of Quebec is inspired by three sources. From a historical perspective, it can be seen that the demand for decentralization is a normal outcome of the evolution of society, moving from power relationships based on linguistic and religious duality to multiple power relationships. From a functional perspective, one becomes aware that critiques expressed about the school should consider new power sharing in their solutions. Finally, for some, decentralization is a response to economic pressures, driven in part by globalization. When the response of actors such as the Fédération des commission scolaires du Québec moves towards decentralization, the response of actors such as the Centrale des sydicats du Québec reminds the government of the limits of decentralization according to social mission and objectives. However, it appears that the government intends to keep a tight reign on this decentralization so that it respects educational missions and objectives.
Resumen
El movimiento de descentralización educativa que se vive actualmente en Quebec puede inspirarse de tres fuentes. Desde una perspectiva histórica, constatamos que la petición de descentralizar es el resultado normal de la evolución de una sociedad, que pasa de las relaciones de fuerza basadas en la dualidad lingüística y religiosa a las relaciones de fuerza múltiples. Desde una perspectiva funcional, uno percibe que las críticas formuladas contra la escuela deben tener en cuenta, en su resolución, de un nuevo reparto del poder. En fin, para algunos, la descentralización es una respuesta a las presiones económicas, de las cuales la mundialización sería uno de los motores. Finalmente, la respuesta de actores como la Federación de Comisiones Escolares de Quebec va en el sentido de la descentralización, la respuesta de otros, como la Central de los Sindicatos de Quebec consiste en señalar al gobierno los límites de la descentralización tomando en cuenta la misión y los objetivos sociales. No obstante, parece ser que el gobierno calcula dirigir de manera estricta la descentralización para que respete la misión y los objetivos de la educación.
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