Résumés
Résumé
Mallarmé envisage parfois la lecture de la poésie à voix haute, mais il valorise plutôt la lecture à voix mentale, de même que son idéal du théâtre va dans le sens d’un théâtre mental. Le poème en prose Le Démon de l’analogie montre exemplairement la perception d’une voix mentale, et nous indique comment la voix intérieure du lecteur peut percevoir les phénomènes rythmiques comme les enjambements dans la poésie de Mallarmé lui-même.
Abstract
Mallarmé sometimes considers the possibility of reading poetry aloud, even though he prefers the mental reading voice, just as his ideal of theatre tends toward a mental theatre. The prose poem Le Démon de l’analogie is exemplary in depicting a mental voice, showing us ways in which the reader’s inner voice can perceive rhythmic phenomena such as enjambments in Mallarmé’s poetry itself.