Résumés
Résumé
Éthique " et " littérature " sont abordées à l'endroit intermédiaire : à l'articulation, troublée par une prépondérance réversible, entre " méta-éthique " et " éthique normative " (dans la philosophie analytique) ; et là où intervient la séparation des sens différents, laquelle est troublée par leur équivalence. Il s'agit ainsi de doubler le problème de l'équivalence par sa forme la plus aiguë, " l'équivocité ", et de reprendre le problème de la priorité en dépouillant l'éthique avec l'équivoque et, par suite, de remonter à " l'archi-éthique " (Lacoue-Labarthe), en amont de tout jugement éthique disjonctif. L'éthique est donc éthique quand elle n'anticipe pas sa loi ni son résultat, et l'écrit (ou l'oral) est littérature irréductible quand la désignation équivoque remarque et exige l'implication littéraire pour dissiper toute méprise. L'article démontrera que la pensée derridienne affronte la question du " don " en ce point de l'entrecroisement d'" équivocité " et d'" archi-éthique " selon une structuration co-originaire qui oblige de repenser toute conceptualisation théorique ou littéraire à partir des exigences de " partage " et de " reprise ". Cette stylisation éthique de l'écriture exhibe sa mise en scène où tous les possibles (jusqu'à " l'illisible " et à " l'impossible ") sont explorés afin de mieux affronter la disjonction éthique entre délit imag(in)é et délit commis et afin de l'exposer à l'action équivalente de l'autre.
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