Résumés
ABSTRACT
Two radiocarbon-dated pollen profiles from the eastern Avalon Peninsula suggest late déglaciation (probably no earlier than 9700 BP at the coast), followed by a brief period of tundra vegetation. After 9300 BP a rich shrub tundra at lower elevations was invaded by spruce, balsam fir and tree birch until at ca 8400 BP the vegetation was an open woodland. The forest remained open for the next 3000 years; evidence of fire and the continuous presence of Populus suggest drier and warmer conditions than at present. The period of maximum warmth, ca 5400-3200 BP, saw the closing of the forest cover, a rise in the level of the tree limit in the interior upland and an increase in precipitation. After 3200 BP decreasing temperatures resulted in a lowering of the tree limit. The climatic changes inferred for the Avalon Peninsula are compared with those inferred from palaeo-environmental studies along the eastern North American seaboard from Baffin Island to New England. A sequence of changing controls on the regional atmospheric circulation during the Holocene is suggested.
RÉSUMÉ
Deux profils polliniques dressés à partir de données recueillis dans la péninsule d'Avalon orientale, et datés au 14C, nous portent à supposer qu'il y eut là une déglaciation tardive (probablement après 9700 BP sur le littoral) suivie d'une courte période marquée par la croissance d'une végétation de toundra. Après 9300 BP, la riche toundra arbustive fut colonisée, dans les endroits peu élevés, par l'épinette, le sapin baumier et le bouleau arborescent jusqu'à former, vers 8400 BP, une forêt clairsemée. La forêt conserva ce caractère au cours des 3000 ans qui suivirent. Des traces d'incendies et la constance de la présence de Populus font penser que le climat était alors plus sec et plus chaud qu'aujourd'hui. Au maximun climatique, environ entre 5400 et 3200 BP, correspondit une densification du couvert forestier, une remontée de la limite de la forêt jusque sur les hautes terres et une augmentation des précipitations. Après 3200 BP, le refroidissement du climat entraîna une régression de la limite de la forêt. L'interprétation des changements climatiques qui ont affecté la péninsule d'Avalon est comparée aux interprétations fondées sur les études paléoenvironnementales faites le long de la côte est de l'Amérique du Nord, depuis l'île de Baffin jusqu'à la Nouvelle-Angleterre. On peut supposer qu'une série de régulateurs variables influencèrent la circulation atmosphérique de la région à l'Holocène.
Veuillez télécharger l’article en PDF pour le lire.
Télécharger