Résumés
ABSTRACT
The review of pollen data on mangrove pollen deposition in modern and late Quaternary sediments of West Africa points to two distinct signals linked to the sedimentary environment concerned. Along the littoral and on the slope of the continental shelf, mangrove peat deposits recording more than 40% of Rhizophora percentages reflect the postglacial sea-level rise and give evidence for the associated paleogeographical modifications (e.g. during the Nouakchottian transgression). Deep oceanic records show that the mangrove was present along the West African coasts during the Late Glacial Maximum reflecting local conditions of fresh water input and sea surface temperatures not as low as previously suggested. Mangrove developed after 12 500 BP as far north as 21°N; its maximum extension was recorded ca. 9500 BP reflecting the enhanced monsoon circulation over West Africa.
RÉSUMÉ
La revue des données concernant la sédimentation pollinique des taxons de mangrove dans les sédiments actuels et quaternaires récents d'Afrique occidentale met en évidence la différence du signal enregistré selon qu'il s'agit de sédiments littoraux ou de sédiments marins profonds. Le long du littoral et sur les pentes du plateau continental, les tourbes de mangrove contenant des pourcentages de pollen de Rhizophora supérieurs à 40 % de la somme pollinique totale enregistrent très clairement les différentes étapes de la remontée postglaciaire du niveau marin et donnent la mesure des modifications paléogéographiques associées (comme par exemple lors de la transgression du Nouakchottien, il y a 5500 ans BP). Les sédiments marins profonds indiquent que la mangrove était présente, bien que réduite, le long des côtes ouest africaines lors du dernier maximum glaciaire indiquant la permanence de conditions locales d'apport d'eau douce et des températures de surface de l'océan proche moins basses que précédemment indiquées. La mangrove se développe dès 12 500 BP et s'étend probablement jusqu'à 21°N; son extension maximale a été atteinte il y a 9500 ans BP en réponse à l'augmentation des pluies de mousson atlantique au-dessus de l'Afrique nord-occidentale.
ZUSAMMENFASSUNG
Die Ùberprùfung von Pollen-Daten von Mangrove-Pollenablagerungen in gegenwârtigen und Spât-Quartâr-Sedimenten Westafrikas weist zwei unterschiedliche Signale auf, je nach der betreffenden Sediment-Umgebung. Entlang der Kùste und an den Hângen des Kontinentalplateaus spiegeln Mangrove-Torf-Ablagerungen, die ùber 40 % Rhizophera-Anteile enthalten, die postglaziale Anhebung des Meeresspiegels und belegen die damit verbundenen paleogeographischen Verânderungen (z.B. wàhrend der Nouakchottian-Transgression). Tiefseebelege zeigen. dass die Mangrove entlang der westafrikanischen Kusten im spàten glazialen Maximum vorhanden war, und dass die lokalen Bedingungen fur Susswasserzufuhr und Meeresoberflâchentemperaturen nicht so niedrig waren, wie zuvor angenommen. Die Mangrove entwickelte sich nach 12 500 v.u.Z. und breitete sich nôrdlich bis 21°N aus; ihre maximale Ausbreitung ist um etwa 9500 v.u.Z. belegt und spiegelt die verstârkte Monsun-Zirkulation ùber West-Afrika.
Veuillez télécharger l’article en PDF pour le lire.
Télécharger