TY - JOUR ID - 030933ar T1 - The Juvenile Advocate Society, 1821‑1826: Self-Proclaimed Schoolroom for Upper Canada’s Governing Class A1 - Baker, G. JO - Historical Papers / Communications historiques VL - 20 IS - 1 SP - 74 EP - 101 SN - 0068-8878 Y1 - 1985 Y2 - 29 mars 2024 11:28 PB - The Canadian Historical Association/La Société historique du Canada LA - EN AB - The emergence of professions in Upper Canada has yet to be the subject of detailed examination or in-depth comparative analysis. Work so far has tended to be biograph- ical, institutional or functional in orientation. Thus the emergence of a professional consciousness in the colony is even less well-researched than the whole context of professionalization.A preliminary reconstruction of the self-image of members of the Bar, and their perceptions of such concepts as privilege, destiny and responsibility, is attempted through an examination of the early records of the Juvenile Advocate Society. This organization of law students was active in York (Toronto) roughly between 1821 and 1826. Since legal culture - the rhetoric, concepts and self-perceptions of members of the professional community - both reflects and generates social order, the debates of this society offer a suggestive entrée to an emergent professional consciousness.The Juvenile Advocate Society offered a unique opportunity for senior members of the Bar to inculcate the values which underlay the colony's legal system to its members. Its participants included senior barristers of varied political persuasions, like William Warren Baldwin and Henry John Boulton. The organization was the first of several ambitious attempts to socialize law students, part of an attempt to replicate and expand their highly valued provincial aristocracy.As an informal schoolroom for the colony's self-proclaimed elite, the Juvenile Advocate Society aped the structures as well as the values of the provincial adminis- tration. Topics for discussion and the rules of procedure underlined the society's role in teaching law students "proper" values. These extended beyond the traditional realm of politics to include the relationship of culture to the constitution, of private and public spheres of activity, and secular social structures to sacredly ordained order. Whether this training was a passport to authority, status and gentility is uncertain, but the efforts to ensure the continuance of this group of ideas in new generations suggest that members of the elite thought it worth the attempt. AB - Le développement des professions libérales dans le Haut-Canada n'a pas encore fait l'objet de recherches approfondies ni d'analyses comparatives. Les études entreprises jusqu'ici ont tendance à être biographiques, institutionnelles ou occupationnelles. Par conséquence, l'histoire du sens d'appartenance à une profession est encore moins développée dans la littérature que le sens acquis au fil des ans par le terme pro- fessionnalisme.L'auteur tente d'établir une reconstitution préliminaire de i image professionnelle qu'avaient les membres du Barreau haut-canadien, et de découvrir leurs perceptions sur des sujets aussi variés que les privilèges, le sens du devoir et celui de la res- ponsabilité en examinant les archives de la "Juvenile Advocate Society". Ce club des étudiants en droit de York (maintenant Toronto) fut fort actif entre 1821 et 1826 environ. Parce que la culture juridique - la rhétorique, les idées et les perceptions qu'ont les avocats d'eux-mêmes - génère tout autant qu elle reflète l'ordre social, les débats de ce club constituent une source fort intéressante pour saisir l'évolution du sens du professionnalisme des juristes.Grâce à la "Juvenile Advocate Society" les avocats les plus importants avaient une occasion unique d'inculquer ¡es valeurs fondamentales du système juridique aux nou- veaux membres du Barreau. Ces enseignants comprenaient les membres du Barreau les plus éminents, des personnes aux vues politiques aussi diverses que William Warren Baldwin et Henry John Boulton. La "Juvenile Advocate Society" fut la première tentative de la "Law Society of Upper Canada" de faire partager aux stagiaires en droit un même idéal afin de les préparer à devenir des membres de /' élite de la colonie.En tant qu'école officieuse des futurs meneurs du peuple, la "Juvenile Advocate Society" reproduisait les lourdes structures internes et la procédure officielle du gouvernement colonial du Haut-Canada. Les sujets de discussion et les règles d'éti- quette dénotaient clairement la volonté de la société d'enseigner aux apprentis-avocats les valeurs quelle considérait comme fondamentales. Ces valeurs comprenaient des éléments plus variés que les simples conceptions politiques et sociales - par exemple, elles pouvaient inclure les relations entre la culture et la constitution, entre les sphères d'activités publiques et privées, ainsi qu'entre la Providence et les structures sociales séculières. Il n'est pas certain que cette formation assurait l'accès au patronnage, à un statut social élevé et à une place dans la haute bourgeoisie, mais les efforts d'inculquer ces conceptions à la jeune génération d'avocats démontrent V importance de ces idées. DO - https://doi.org/10.7202/030933ar UR - https://id.erudit.org/iderudit/030933ar L1 - https://www.erudit.org/fr/revues/hp/1985-v20-n1-hp1120/030933ar.pdf DP - Érudit: www.erudit.org DB - Érudit ER -