TY - JOUR ID - 031014ar T1 - The Limits of Nationalist Politics: Electoral Culture and Mobilization in Germany, 1890-1903 A1 - Fairbairn, Brett JO - Journal of the Canadian Historical Association / Revue de la Société historique du Canada VL - 1 IS - 1 SP - 145 EP - 169 SN - 0847-4478 Y1 - 1990 Y2 - 29 mars 2024 10:48 PB - The Canadian Historical Association/La Société historique du Canada LA - EN AB - With Germany's unification, nationalism became an entrenched part of the political culture, until its role was challenged by the rise of social “fairness” issues in the 1890s. In the first decades of the Reich, campaigns against minorities like Catholics, Poles, and Social Democrats helped cement the progovernmental forces, especially in intense “national” elections. The Kartell elections of 1887, in particular, created a patriotic coalition that remained a significant factor in electoral politics for over twenty years. But in the 1890s, nationalist coalition-building became increasingly difficult as the Kartell parties lost support, drifted apart, and competed more and more with one another. The government made efforts to shore up its allies, but these efforts failed to halt the disintegration. Significantly, while some argued the government should use the naval issue or the tariff issue (Sammlungspolitik) to influence the elections of 1898 and 1903, the government was unable to do so. Instead, increasing electoral support went to the parties that were perceived as '“mass” parties, especially the Catholic Centre and Social Democrats. These parties organized social-interest constituencies by appealing to “fairness” issues like suffrage, civil liberties, and fair taxation. AB - Avec l'unification de l'Allemagne, le nationalisme devient une partie intégrante de la vie politique jusqu’à ce que son rôle soit remis en cause par les revendications sociales dans les années 1890. Durant les premières décennies du Reich, les campagnes de harcèlement contre les minorités, comme les catholiques, les Polonais et les socio-démocrates aident à resserrer les liens des forces gouvernementales, particulièrement lors des élections nationales. Le cartel électoral de 1887, en particulier, a créé une coalition patriotique qui saura jouer un rôle important dans la vie politique durant plus de vingt ans. Cependant, l'union de la coalition nationaliste devient de plus en plus difficile à maintenir durant les années 1890, alors que les partis du cartel perdent leur soutien, se dispersent et se font concurrence. Le gouvernement tente de soutenir ses alliés, mais ses efforts ne peuvent empêcher la désintégration du cartel. Fait révélateur, il est incapable de se servir des questions navale et tarifaire (Sammlungspolitik) lors des campagnes électorales de 1898 et de 1903. Le soutien électoral du peuple va aux partis de masse, notamment le Centre et le parti social-démocrate. Ces partis font vibrer Ia conscience sociale de leur clientèle électorale en faisant porter leurs revendications sur le suffrage, les libertés civiques et sur des impôts équitables. DO - https://doi.org/10.7202/031014ar UR - https://id.erudit.org/iderudit/031014ar L1 - https://www.erudit.org/fr/revues/jcha/1990-v1-n1-jcha997/031014ar.pdf DP - Érudit: www.erudit.org DB - Érudit ER -