Résumés
Abstract
Since the 1960s historians of the second British Empire have been seeking to redefine their field in ways that would give it continuing relevance. Unfortunately, in the process, they have lost sight of one of the most important components of the nineteenth-century empire. Even the most promising of the new approaches — the effort to reintegrate imperial history with domestic British history — is flawed by the failure to recognize, as J.C.A. Pocock has insisted, that Greater Britain included not only the British Isles but also the British colonies of settlement. Because historians of the second British Empire no longer have much interest in colonization, they have glossed over the differences between the colonies formed in the first wave of European expansion prior to 1783 and those formed during the much larger second wave that commenced in 1815 and they have underestimated the long-term significance of those colonies in helping to shape the sense of identity held by the British at home. But historians of the colonies of settlement must also take some of the responsibility for this myopia because they have lost sight of the significance of the empire to those Britons who established themselves abroad in the nineteenth century. In fact, Canadian historians have locked themselves into a teleological framework which is obsessed with the evolution of Canadian autonomy and the construction of a Canadian national identity and thus downplayed the significance of the imperial experience in shaping the identity of nineteenth-century British Canadians. It is time now not only to place the nineteenth-century colonies of settlement back on the agenda of imperial historians but also to put the imperial experience back where it belongs, at the centre of nineteenth-century Canadian history.
Résumé
Depuis les annés 1960, les historiens du Second Empire britannique ont tenté de redéfinir leur champs de façon à en perpétuer la pertinence. Ce faisant, ils ont malheureusement perdu de vue l'un des éléments les plus importants de l'Empire du XIXe siècle. Même la plus prometteuse de ces approches — celle qui tente de replacer l'histoire impériale au sein de l'histoire domestique de la Grande-Bretagne — n 'échappe pas à cet insuccès à reconnaître que la Grande-Bretagne, comme l'a souligné J.G.A. Pocock, comprenait non seulement les îles britanniques mais encore les colonies de peuplement. Comme les historiens du Second Empire britannique ne s'intéressent plus beaucoup à la colonisation, ils ont atténué les différences entre les colonies formées au cours de la première vague d'expansion précédant 1783 et celles qui se sont constituées au cours d'une deuxième vague, beaucoup plus longue. De même, ils ont sous-estimé la signification des colonies, au pays même, dans le long processus de construction de l'identité britannique. Mais les historiens des colonies de peuplement ont eux-mêmes contribué à cette myopie en oubliant à quel point l'Empire comptait pour les Britanniques qui s'établirent à l'étranger au cours du XIXe siècle. Défaits, les historiens canadiens, en s'enfermant dans un cadre d'analyse téléologique obsédés par l'évolution de l'autonomie canadienne et par la constitution d'une identité nationale, ont relégué à l'arrière plan la signification de l'expérience impériale dans la construction de l'identité des Canadiens d'origine britannique au XIXe siècle. Dorénavant, il est temps de replacer les colonies de peuplement du XIXe siècle sur la planche des historiens de l'Empire et de situer cette expérience au centre de l'historié canadienne du XIXe siècle, à laquelle elle appartient de plein droit.
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