Résumés
Résumé
Selon la plupart des historiens, il y aurait eu pénurie de monnaie métallique en Amérique du Nord britannique avant la Confédération. Les négociants auraient résolu ce problème en ayant recours aux banques à chartes, qui émettaient du papier monnaie. Ces billets avaient une valeur nominale relativement élevée (5 shillings ou $1 et plus), et ceci limitait leur utilité au comptoir des magasins généraux ruraux. Les marchands des campagnes et leurs clients contournaient le problème en ayant recours aux payements en nature et aux comptes courants. Toutefois, les livres de comptes de trois marchands du Nouveau Brunswick et de l'arrière pays Montréalais suggèrent que la pénurie d'espèces variait dans le temps et dans l'espace, et dépendait beaucoup de la conjoncture économique. Le cas de l'un des deux marchands néo-brunswickois suggère également que les marchands ruraux ne voyaient pas nécessairement les banques et le papier monnaie comme la meilleure solution à leurs problèmes.
Abstract
According to most historians, specie was scarce in British North America. Large-scale merchants solved the problem by using the services of chartered banks, which issued notes. However, bank notes had a relatively high face value (5 shillings or $1 or more), and were thus of limited use at country stores. Country merchants and their clients circumvented the problem through book credit and payment in kind. Yet, the account books of three country merchants in New Brunswick and the Montreal hinterland tell a different story. They suggest that the shortage of specie varied in time and place and was greatly dependent on the current economic situation. The case of one of the New Brunswick merchants also suggests that country storekeepers did not necessarily view banks and bank notes as the best solution to their problems.
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