Résumés
Abstract
Family allowances were one of the few programs shared by all Canadian families from 1945 to 1992, and one of the few means of building social cohesion across Canada. Family allowances became embroiled in the minefield of Canadian intergovernmental relations and the political crisis created by the growing demands from Quebec for greater autonomy from the federal government in the early 1970s. Ottawa initially dismissed Quebec’s demands for control over social programs generally and family allowance in particular. However, Prime Minister Pierre Trudeau offered family allowance reforms as a means of enticing Quebec Premier Robert Bourassa to amend the British North America Act. The government’s priority was constitutional reform, and it used social policy as a bargaining chip to achieve its policy objectives in that area. This study shows that public policy decisions made with regard to the family allowance program were not motivated by the pressing desire to make more effective policies for children and families.
Résumé
Les allocations familiales représentent l’un des programmes partagés par toutes les familles canadiennes entre 1945 et 1992 et un instrument de cohésion sociale à travers le pays. Au début des années 1970, le programme s’est retrouvé dans le champ de mines des relations intergouvernementales canadiennes où les demandes du Québec pour une plus grande autonomie à l’égard du gouvernement fédéral se multipliaient. Dans un premier temps, Ottawa a rejeté les demandes du Québec relatives au contrôle des programmes sociaux en général et de celui des allocations familiales en particulier. Toutefois, le premier ministre Pierre Trudeau a fini par offrir une réforme des allocations familiales comme moyen d’inciter le premier ministre du Québec Robert Bourassa à modifier l’Acte de l’Amérique du Nord britannique. La priorité du gouvernement était la réforme constitutionnelle, et Trudeau s’est ainsi servi de la politique sociale comme monnaie d’échange pour atteindre ses objectifs en ce domaine. Cette étude démontre que les décisions gouvernementales prises à l’égard du programme des allocations familiales n’étaient pas motivées principalement par le désir d’élaborer des politiques plus efficaces à l’égard des enfants et des familles.
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