TY - JOUR ID - 1032844ar T1 - Diplomacy of Constraint Revisited: Canada and the UN Korean Reconstruction Agency, 1950-55 A1 - Donaghy, Greg JO - Journal of the Canadian Historical Association / Revue de la Société historique du Canada VL - 25 IS - 2 SP - 159 EP - 185 SN - 0847-4478 Y1 - 2014 Y2 - 29 mars 2024 01:24 PB - The Canadian Historical Association / La Société historique du Canada LA - EN AB - Historians remain divided over the nature of Canadian diplomacy during the Korean conflict of 1950-1953. Some favour traditional interpretations that stress Canadian-American differences over Western strategy in Cold War Asia, differences which encouraged Ottawa to pursue a “diplomacy of constraint.” Others minimize the gap between Ottawa and Washington, insisting that similar worldviews and shared Cold War interests severely limited Ottawa’s inclination and capacity to constrain the much more powerful United States. Canada’s experience with the United Nations Korean Reconstruction Agency (UNKRA), created in the fall of 1950 to help rebuild shattered South Korea, provides an opportunity to test these two interpretations against the still untapped documentary record. This paper explores the competing set of motives, goals, and preoccupations that shaped Canada’s approach to this UN agency. Humanitarianism and the allure of Asian trade were doubtless considerations. But politics trumped all. Support for the UN agency helped Ottawa sustain domestic backing, particularly among liberals and progressives, for the brutal Asian conflict. Canadian officials, like their UN and American counterparts, embraced UNKRA as a “pioneering” effort to showcase capitalist development in the context of the Asian Cold War. Most important, UNKRA was yet another multilateral mechanism available to Ottawa to offset, or constrain, the American tendency “to go it alone.” AB - Les historiens ne s’entendent pas sur la nature de la diplomatie canadienne durant la guerre de Corée, de 1950 à 1953. Certains penchent vers les interprétations traditionnelles qui font ressortir les différences entre le Canada et les États-Unis au sujet de la stratégie occidentale en Asie en période de guerre froide, des différences qui ont incité Ottawa à favoriser une « diplomatie de retenue ». D’autres minimisent le fossé entre Ottawa et Washington et maintiennent plutôt que les visions du monde similaires et les intérêts communs durant la guerre froide ont grandement limité le penchant et la capacité d’Ottawa à freiner les États-Unis, pays beaucoup plus puissant. La contribution du Canada à l’Agence des Nations unies pour le relèvement de la Corée (ANURC), créée à l’automne 1950 en vue d’aider à reconstruire la Corée du Sud dévastée, fournit l’occasion de vérifier ces deux interprétations à partir de sources documentaires encore inexploitées. Le présent article explore la série de motifs, d’objectifs et de préoccupations opposés qui ont façonné l’attitude du Canada à l’égard de cet organisme des Nations unies. Il est clair que l’humanitarisme et l’attrait du commerce avec l’Asie soit entrés en ligne de compte. Mais la politique a prévalu. Le soutien accordé à l’organisme onusien a aidé Ottawa à maintenir l’appui au pays, surtout chez les libéraux et les progressistes, en faveur du brutal conflit asiatique. Les représentants du Canada, à l’instar de leurs homologues des Nations unies et des États-Unis, ont adopté l’ANURC comme un effort « novateur » pour mettre à l’honneur le développement capitaliste durant la guerre froide en Asie. Qui plus est, l’ANURC a fourni un autre levier multilatéral qu’Ottawa a utilisé pour contrebalancer, ou freiner, la tendance américaine à « faire cavalier seul ». DO - https://doi.org/10.7202/1032844ar UR - https://id.erudit.org/iderudit/1032844ar L1 - https://www.erudit.org/fr/revues/jcha/2014-v25-n2-jcha02052/1032844ar.pdf DP - Érudit: www.erudit.org DB - Érudit ER -