Résumés
Abstract
What is the state of Russian history on the Canadian campus today? This article addresses the question by discussing the subject’s challenges in the wake of the Soviet Union’s collapse. Much as in the United States, the Cold War made it de rigueur to “know the enemy,” but since the “evil empire’s” collapse over 20 years ago, the field has appeared to be less important to academic administrators. Nevertheless, no serious history department in Canada can claim to be comprehensive without counting in its midst at least one Russianist.
Résumé
À quoi ressemble l’histoire de la Russie sur les campus canadiens aujourd’hui? Le présent article se penche sur cette question en abordant les difficultés liées à ce sujet qui ont surgi après la chute de l’Union soviétique. À l’instar de ce qui se faisait aux États-Unis, il était de mise pendant la Guerre froide de « connaître l’ennemi », mais vu que « l’empire du mal » s’est effondré il y a plus de 20 ans, ce domaine d’études a perdu de son intérêt aux yeux des administrateurs universitaires. Malgré cela, aucun département d’histoire qui se respecte au Canada ne peut prétendre être exhaustif sans compter au moins un russiste.