Résumés
Résumé
De 1841 à 1849, Pierre-Joseph-Olivier Chauveau (qui signe encore « P. C. », initiales de Pierre Chauveau) agit comme correspondant canadien du Courrier des États-Unis, que dirige alors à New York le journaliste français Théodore-Frédéric Gaillardet. Il y commente la vie politique canadienne et connaît ainsi une certaine notoriété puisque ses articles sont régulièrement reproduits et commentés dans la presse canadienne. Ces correspondances, parmi les premières du journalisme canadien, révèlent la manière dont le jeune Chauveau subsume l’angoisse suscitée par les rébellions ainsi que des traces d’un romantisme politique que sa carrière ultérieure saura éteindre, mais qui permet alors de mieux saisir la genèse de son roman Charles Guérin.
Abstract
From 1841 to 1849, Pierre-Joseph-Olivier Chauveau (who still signs “P. C.”, initials of Pierre Chauveau) acts as the Canadian correspondent of the Courrier des États-Unis, then directed in New York by the French journalist Théodore-Frédéric Gaillardet. He comments on Canadian politics and is well known because his articles are regularly reproduced and commented on in the Canadian newspapers. These correspondences, among the first in Canadian journalism, reveal the way in which the young Chauveau subsumes the anguish provoked by the rebellions as well as traces of a political romanticism that his later career will extinguish, but which then makes it possible to better understand the genesis of his novel Charles Guérin.