TY - JOUR ID - 014341ar T1 - “He ‘catch no ball’ leh!” Globalization versus localization in the Singaporean Translation Market A1 - St. André, James JO - Meta VL - 51 IS - 4 SP - 771 EP - 786 SN - 0026-0452 Y1 - 2006 Y2 - 19 mars 2024 02:47 PB - Les Presses de l'Université de Montréal LA - EN AB - Despite the existence of local versions of English and Mandarin Chinese in Singapore, these non-standard languages are not widely used by translators and interpreters. Simultaneous court interpretation and (some) drama prove by their exception to this rule that Singapore’s translation market is driven mainly by foreign, not local demand. Further, local demand by the government and the media points to the continued prestige of “standard” English and Mandarin, where those standards are London and Beijing, respectively. Training for local translators and interpreters, then, must continue to provide students with “standard” models of these languages if they are to compete successfully for jobs in the marketplace. AB - S’il existe bel et bien un anglais et un chinois de Singapour, ni l’une ni l’autre de ces langues régionales n’est vraiment utilisée par les interprètes ou les traducteurs. L’exception confirmant la règle, on trouve parfois ces variantes en interprétation judiciaire ou dans les traductions pour le théâtre. Cela démontre bien combien le marché repose davantage sur des forces extérieures que sur les besoins de la région. Qui plus est, localement, les autorités gouvernementales et les médias contribuent à maintenir le statut prestigieux de l’anglais britannique et du mandarin en exigeant ces formes canoniques dans leurs traductions. En conséquence, il faut enseigner les idiomes de Londres et de Beijing aux futurs traducteurs de Singapour si l’on veut qu’ils soient concurrentiels sur le marché de l’emploi. DO - https://doi.org/10.7202/014341ar UR - https://id.erudit.org/iderudit/014341ar L1 - https://www.erudit.org/fr/revues/meta/2006-v51-n4-meta1442/014341ar.pdf DP - Érudit: www.erudit.org DB - Érudit ER -