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La globalisation se manifeste comme une dynamique qui dessine des convergences tangibles et intangibles à l’échelle planétaire : elle rapproche producteurs et consommateurs; elle encourage le dialogue entre régulateurs nationaux et internationaux; elle tend à abolir les frontières physiques et mentales, en s’appuyant sur des moyens de communication, de traitement et de transmission de l’information qui laissent entrevoir un « village mondial » en voie de constitution. Mais ce village est encore en gestation et la confrontation des organisations aux particularités locales souligne des réalités contrastées, contradictoires, suscitant des processus d’ajustement, mais aussi des blocages et des conflits. Les organisations opérant sur la scène internationale doivent trouver les moyens de gérer ces forces divergentes émanant, d’une part, des pressions globales et, d’autre part, d’un éventail de pressions locales relevant de la variété de leurs théâtres d’opération. Cet ouvrage collectif traite de la gestion de ces tensions entre global et local : les contributions s’appuient sur de multiples exemples d’organisations de toute taille, qu’elles soient entreprises privées, acteurs publics ou organisations non gouvernementales. La partie 1 est consacrée à la localisation géographique des investissements, et traite en particulier des motivations et du choix des pays et des modes d’implantation. La partie 2 porte sur l’organisation et le contrôle des activités locales et les questions managériales qui sont liées à ces deux éléments clés du management international. La partie 3 aborde la problématique de l’intégration des pratiques locales au sein des entreprises internationalisées, notamment au niveau de la gestion des ressources humaines et de la responsabilité sociétale des organisations.