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Ce nouveau numéro de Management International est l’occasion de lire de stimulantes contributions dans des domaines très riches et divers du management à l’échelle internationale : l’autonomie des collectifs dans la théorie de l’action collective, le leadership dans un contexte de télétravail, les relations entre structure et agence, la sphère marchande vue comme un outil de résistance à la mondialisation, les initiatives des pouvoirs publics territoriaux pour le développement durable, l’importance de la logistique dans les milieux hospitaliers, la coopération dans les équipes multiculturelles, et la question de la relation entre la taille des entreprises et la structure du capital. Les auteurs de ces contributions apportent sur ces questions des matériaux empiriques d’une grande valeur et des analyses passionnantes.

Pour ce numéro de rentrée nous avons aussi le plaisir d’annoncer que le nouveau site de Management International est maintenant quasiment opérationnel. Les lecteurs de Mi y trouveront une richesse d’informations et une facilité d’usage qui nous l’espérons rendront leur accès à Management International à la fois plus agréable et plus professionnel.

Ce numéro de Mi comprend huit articles et deux notes de lecture.

Dans leur article « Agir projectif, action collective et autonomie », Jean-Pierre Brechet (Université de Nantes) et Alain Desreumaux (Université de Lille) s’intéressent à la question de l’émergence et de l’autonomie des collectifs dans la théorie de l’action collective. Cette question n’est quasiment jamais abordée par les théories dominantes de l’entreprise dans les sciences de gestion. Les auteurs plaident pour le développement d’une théorie de l’action collective fondée sur le projet, ou project-based view, et la reconnaissance d’un agir projectif. Selon eux, la prise en compte des projets des acteurs à l’échelle individuelle et à l’échelle collective permet de revenir sur la question d’une théorie de l’action collective pertinente pour les sciences de gestion.

La contribution d’Eric Brunelle (HEC Montréal), « Télétravail et leadership : Déterminants des pratiques efficaces de direction », s’interroge sur la manière dont un dirigeant d’entreprise dans un contexte de télétravail parvient à motiver ses employés, à les mobiliser, à créer chez ces derniers un sentiment d’appartenance pour leur entreprise, et à faire en sorte que chacun se sente important et qu’il ait le goût de s’impliquer. L’article présente les résultats d’une étude sur le télétravail qui consiste à relever des pratiques de direction efficaces et à comprendre les déterminants de cette efficacité. Les résultats permettent d’identifier cinq pratiques et de proposer un modèle permettant d’expliquer l’efficacité du leadership dans un contexte de direction de télétravailleurs.

Emilien Moyon et Xavier Lecocq (IAE de Lille) abordent la question de la relation entre structure et agence dans leur article « Co-évolution entre les étapes de l’institutionnalisation et l’agence : Le cas du business model de l’industrie de la musique ». Ce sujet traite d’une problématique qui est centrale dans l’étude du changement : la nature des interactions entre le processus de changement institutionnel et le comportement stratégique des acteurs organisationnels. A partir d’une étude empirique menée sur l’industrie de la musique, les auteurs observent la co-évolution entre le niveau de l’acteur et le niveau du champ organisationnel en identifiant trois conséquences de l’agence sur le changement institutionnel (sélection des pratiques alternatives, modification des pratiques alternatives et durée du processus) et trois conséquences des pressions coercitives sur l’agence (ajustement stratégique, modification des pratiques traditionnelles et légitimation).

L’article de Philippe Robert-Demontrond, Anne Joyeau, et Christine Bougeard-Delfosse (Université de Rennes 1), « La sphère marchande comme outil de résistance à la mondialisation : le cas du marché des colas » traite, à travers le cas des colas, de l’impact de la mondialisation sur les populations locales qui perçoivent cette évolution comme une menace pour leur identité et leur culture. A travers la création ou la résurgence d’une offre de produits alimentaires, et plus particulièrement à travers une offre mondiale et pléthorique de colas locaux, le consommateur entre en résistance et refuse d’uniformiser sa consommation. Le succès commercial de ces « altercolas » est indéniable et de multiples dimensions sont liées à leur consommation.

Edina Soldo (Université Paul Cézanne Aix-Marseille III), Magalie Marais (IAE d’Aix en Provence) et Solange Hernandez (Université Paul Cézanne Aix-Marseille III) abordent dans la contribution « Les pratiques évaluatives au coeur de l’action publique locale en matière de développement durable : une lecture néo-institutionnaliste » le problème des initiatives des pouvoirs publics territoriaux pour le développement durable. Ils montrent que ces initiatives se caractérisent par l’émergence d’un processus d’institutionnalisation, rendant nécessaire le recours aux pratiques évaluatives. Pour comprendre l’impact de ces pratiques sur les politiques de développement durable, la contribution mobilise la théorie néo-institutionnelle. La partie empirique s’appuie sur une étude multi-niveaux des discours des acteurs publics territoriaux impliqués dans l’évaluation d’actions durables. Les résultats montrent la délicate appropriation par les acteurs publics des principes du développement durable. L’évaluation devient un outil de légitimation et de structuration de l’action « durable », définie autour d’une norme commune.

Dans « Rehausser la contribution de la logistique hospitalière : Trois cas, trois trajectoires », Ciro Alberto Amaya (Universidad de los Andes), Martin Beaulieu, Sylvain Landry, Claudia Rebolledo (HEC Montréal) et Nubia Velasco (Universidad de los Andes) montrent que la logistique peut contribuer significativement à la recherche des objectifs de qualité, d’accessibilité et d’efficacité des établissements de santé. Toutefois, l’importance de la logistique est souvent ignorée par les dirigeants. Cette recherche analyse trois cas où la logistique a su augmenter l’importance de son rôle auprès de la direction. Les hôpitaux étudiés sont situés en France, au Canada et en Colombie. Cette analyse permet d’identifier quelques éléments communs aux trois centres pouvant guider une semblable transformation dans d’autres organisations.

Helena Karjalainen (EM Normandie), dans sa contribution « Peut-on résoudre les problèmes liés au management des ressources humaines multiculturelles par la culture d’entreprise ? » nous propose d’examiner les conséquences d’un nouveau défi qui semble s’imposer aux managers internationaux et au management des ressources humaines internationales : comment créer de la coopération entre les employés issus de cultures différentes et comment construire une identité commune dans les équipes multiculturelles, en raison de la mondialisation qui a affecté et changé les fonctions dans les entreprises ? La contribution, fondée sur une étude de cas intersites, examine cinq équipes de travail multiculturelles. Les résultats montrent comment on peut obtenir de la coopération et la gérer avec les pratiques et outils de management des ressources humaines : recrutement, management interculturel, médiation et culture d’entreprise.

L’article de Ramzi Benkraiem (IESEG School of Management), “Taille des entreprises et structure du capital : Tests empiriques sur Euronext Paris » vise à étudier les déterminants de la structure du capital en fonction de la taille des entreprises. En raison des différences de caractéristiques organisationnelles qui peuvent exister entre les PME et les grandes sociétés, on s’attend généralement à ce que l’influence de ces déterminants diffère d’un groupe à l’autre. L’analyse empirique porte sur un échantillon de 2919 observations relatives à des sociétés cotées sur Euronext Paris durant la période allant de 2003 à 2006. Les résultats semblent montrer que les déterminants intrinsèques examinés, en particulier la profitabilité et la tangibilité de l’actif, affectent globalement la structure du capital des deux groupes d’entreprises de manière assez similaire (sens de l’influence) mais à des degrés sensiblement différents (poids de l’influence).

Ce numéro de Mi est complété par deux notes de lecture :

La note de lecture de Pascal Gaudron (Chaire de management stratégique international Walter J.-Somers) porte sur le dernier livre d’Olivier Weinstein, « Pouvoir, finance et connaissance, les transformations de l’entreprise capitaliste entre le XXe et XXIe siècle », Editions la découverte, février 2010. L’ouvrage qui complète et réactualise le livre de 1995 écrit avec B. Coriat sur les nouvelles théories de l’entreprise dans la collection « Le livre de poche », traite des transformations de l’entreprise capitaliste entre le XX et XXI siècle et des approches modernes de la firme (contractuelle, évolutionniste, etc.) qui ont suivi le travail séminal de Chandler.

La note de lecture de Luis Cisneros (HEC Montréal) et Jorge Humberto Mejía-Morelos (Instituto Tecnológico Autónomo de México) porte sur l’ouvrage « Entrepreneurship in Emerging Regions Around the World: Theory, Evidence and Implications » édité par Phillip H. Phan, Sankaran Venkataraman, et S. Ramakrishna Velamuri, publié chez Edward Elgar en fin 2008. Les 10 chapitres de cet excellent ouvrage traitent des sujet clefs sur l’entrepreneuriat dans les pays émergents : opportunités d’affaires, venture capital, nouveaux business models, etc.

Nous vous souhaitons de passionnantes lectures et une excellente rentrée.

This new issue of International Management is an opportunity to read stimulating contributions in the rich and varied fields of international management: collective autonomy in the theory of collective action, leadership in a telework context, the relationships between structure and agency, the market sphere as a tool of resistance to globalization, the sustainable development initiatives of territorial public authorities, the importance of logistics in hospitals, cooperation in multicultural teams, and the question of the relationship between firm size and capital structure. The authors of these contributions bring to these questions highly valuable empirical material and exciting analyses.

For this back-to-school issue we also have the pleasure of announcing that International Management’s new website is now almost operational. IM readers will find it holds a wealth of information and is easy to use, which we hope will make their access to International Management both more enjoyable and more professional.

This issue of IM includes eight articles and two book commentaries.

In their article “Project-based action, collective action and autonomy,” Jean-Pierre Brechet (Université de Nantes) and Alain Desreumaux (Université de Lille) look at the issue of the emergence and autonomy of collectives in the theory of collective action. This issue is seldom addressed by the dominant business theories in management sciences. The authors argue for the development of a project-based view of collective action and the recognition of project-based action. They suggest that taking into account the individual and collective projects of actors would provide a means to reconsider the matter of a theory of collective action relevant to the management sciences.

The contribution by Eric Brunelle (HEC Montréal), “Telework and leadership: Determinants of effective management practices,” examines how business managers in a telework situation motivate and mobilize their employees, how they create in employees a sense of belonging in the business, and how they manage to make employees feel important and want to be involved. The article presents the results of a study on telework that consisted in uncovering effective management practices and understanding the determinants of this effectiveness. The authors identify five practices and propose a model to explain the effectiveness of leadership in the management of teleworkers.

Emilien Moyon and Xavier Lecocq (IAE de Lille) tackle the question of the relationship between structure and agency in their article “Co-evolution between the stages of institutionalization and agency: The case of the music industry business model.” This paper deals with a problem that is central in the study of change: the nature of the interactions between the process of institutional change and the strategic behaviour of the organizational actors. Using an empirical study conducted in the music industry, the authors observe the co-evolution between the level of the actor and the level of the organizational field, identifying three consequences of agency on institutional change (selection of alternative practices, modification of alternative practices and duration of the process) and three consequences of coercive pressures on agency (strategic adjustment, modification of traditional practices and legitimization).

The article by Philippe Robert-Demontrond, Anne Joyeau, and Christine Bougeard-Delfosse (Université de Rennes 1), “The market sphere as a tool of resistance to globalization: The case of the cola market” explores through the cola market the impact of globalization on local populations that perceive this evolution as a threat to their identity and their culture. With the creation or the resurgence of a foodstuffs offer, and more particularly with a global and over-abundant offer of colas, consumers mount a resistance and refuse to standardize their consumption. The commercial success of alternative colas is undeniable and many dimensions are linked to their consumption.

Edina Soldo (Université Paul Cézanne Aix-Marseille III), Magalie Marais (IAE d’Aix en Provence) and Solange Hernandez (Université Paul Cézanne Aix-Marseille III) in their contribution “The evaluation practices behind local public action with respect to sustainable development: A neo-institutionalist reading,” focus on the problem of the sustainable development initiatives of territorial public authorities. They show that these initiatives are characterized by the emergence of a process of institutionalization, necessitating the use of evaluation practices. To understand the impact of these practices on sustainable development policies, the article draws upon neo-institutional theory. The empirical section is based on a multi-level study of the discourses of territorial public authorities involved in the evaluation of sustainable actions. The results show the delicate appropriation by the public actors of the principles of sustainability. The evaluation becomes a tool of legitimization and structuration of the “sustainable” action defined around a common standard.

In “Enhancing the contribution of hospital logistics: Three cases, three trajectories,” Ciro Alberto Amaya (Universidad de los Andes), Martin Beaulieu, Sylvain Landry, Claudia Rebolledo (HEC Montréal) and Nubia Velasco (Universidad de los Andes) show that logistics can significantly contribute to the pursuit of the goals of quality, accessibility and efficiency in health institutions. However, managers are often unaware of the importance of logistics. This study analyzes three cases in which managers gained an increased understanding of the importance of the role of logistics. The hospitals in the study are located in France, Canada and Columbia. This analysis identifies some common factors at the three centres that can guide a similar transformation in other organizations.

Helena Karjalainen (EM Normandie), in her contribution “Can multicultural human resources management problems be solved by an organisational culture?” examines the consequences of a new challenge facing international managers and international human resources management: how to create cooperation among employees from different cultures and how to build a shared identity in multicultural teams, indeed globalization has affected and changed organizational functions? The contribution, based on a study of intersite cases, examines five multicultural work teams. The results show how we can obtain and manage cooperation with the practices and tools of human resources management: recruitment, intercultural management, mediation and organizational culture.

The article by Ramzi Benkraiem (IESEG School of Management), “Organizational size and capital structure: Empirical tests on Euronext Paris” studies the determinants of capital structure on the basis of firm size. Because of the differences in the organizational characteristics of SMEs and large corporations, we usually expect the influence of these determinants to differ in the two groups. The empirical analysis looks at a sample of 2,919 observations relating to firms listed on Euronext Paris during the period from 2003 to 2006. The results seem to show that the intrinsic determinants examined, in particular profitability and tangibility of assets, globally affect the capital structure of the two groups of firms in a quite similar way (meaning of the influence) but to distinctly different degrees (weight of the influence).

This issue of IM is rounded out by two book commentaries:

The book commentary by Pascal Gaudron (Walter J. Somers Chair in International Strategic Management) discusses the book by Olivier Weinstein, “Pouvoir, finance et connaissance, les transformations de l’entreprise capitaliste entre le XXe et XXIe siècle,” Editions la découverte, February 2010. This book, which completes and updates the 1995 book written with B. Coriat on the new theories of the firm, deals with the transformations of capitalist corporations between the 20th and the 21st century and the modern approaches to the firm (contractual, evolutionist, etc.) that followed Chandler’s seminal work.

The book commentary by Luis Cisneros (HEC Montréal) and Jorge Humberto Mejía-Morelos (Instituto Tecnológico Autónomo de México) looks at the work “Entrepreneurship in Emerging Regions Around the World: Theory, Evidence and Implication” edited by Phillip H. Phan, Sankaran Venkataraman, and S. Ramakrishna Velamuri, published by Edward Elgar in 2008. The 10 chapters of this excellent volume explore key subjects in entrepreneurship in emerging countries: business opportunities, venture capital, new business models, etc.

We hope you enjoy your reading and wish you an excellent start in this new school year.

Este nuevo número de Gestión Internacional es la ocasión de leer colaboraciones estimulantes en campos ricos y diversos de la gestión a escala internacional: la autonomía de los colectivos en la teoría de la acción colectiva, el liderazgo en un contexto de trabajo a distancia o teletrabajo, las relaciones entre estructura y agencia, la esfera mercantil vista como recurso de resistencia a la mundialización, las iniciativas de los poderes públicos territoriales para el desarrollo durable, la importancia de la logística en el medio hospitalario, la cooperación en los equipos multiculturales y la cuestión de la relación entre el tamaño de las empresas y la estructura del capital. Los autores de estas contribuciones aportan a estas problemáticas materiales empíricos valiosísimos y análisis apasionantes.

Para este número también tenemos el placer de anunciar que el nuevo sitio de Gestión Internacional está ahora casi totalmente operacional. Los lectores de MI encontrarán en él una abundancia de información y una facilidad de utilización que – esperamos – harán que el acceso a Gestión Internacional sea, a la vez, más agradable y más profesional.

Este número de MI contiene ocho artículos y dos reseñas de lectura. En su artículo « Actuación proyectiva, acción colectiva y autonomía », Jean-Pierre Brechet (Université de Nantes) y Alain Desreumaux (Université de Lille) abordan la cuestión de la emergencia y de la autonomía de los colectivos en la teoría de la acción colectiva. Las teorías dominantes de la empresa en la ciencia de la gestión casi nunca abordan ese tema. Los autores se expresan a favor del desarrollo de una teoría de la acción colectiva fundada sobre el proyecto – project-based view – y el reconocimiento de una actuación proyectiva. Según ellos, la consideración de proyectos de actores a escala individual y a escala colectiva permite volver a hablar de la cuestión de una teoría de la acción colectiva pertinente para las ciencias de la gestión.

El artículo de Eric Brunelle (HEC Montréal), « Teletrabajo y liderazgo: Determinantes de prácticas de dirección eficaces », se interroga acerca de la manera en que, en un contexto de teletrabajo, un dirigente de empresa logra motivar a los empleados, movilizarlos, crear en ellos un sentimiento de pertenencia a la empresa, hacer de manera que cada uno se sienta importante y que tenga deseos de implicarse. Este trabajo presenta los resultados de un estudio que consistió en revelar las prácticas de dirección eficaces y en comprender los elementos determinantes de dicha eficacia. Los resultados permiten identificar cinco prácticas y proponer un modelo que explica la eficacia del liderazgo en el contexto de dirección de teletrabajadores.

Emilien Moyon y Xavier Lecocq (IAE de Lille) se ocupan del tema de la relación entre estructura y agencia en su artículo titulado « Co-evolución entre las etapadas de la institucionalización y la agencia: El caso del business model de la industria de la música ». Se trata aquí de una problemática central en el estudio del cambio: la naturaleza de las interacciones entre los procesos de cambio institucional y el comportamiento estratégico de los actores organizacionales. Partiendo de un estudio empírico en la industria de la música, los autores observan la co-evolución entre el nivel del actor y el nivel del campo organizacional, identificando tres consecuencias de la agencia en el cambio institucional (selección de prácticas alternativas, modificación de prácticas alternativas y duración del proceso) y tres consecuencias de las presiones coercitivas en la agencia (ajuste estratégico, modificación de prácticas tradicionales y legitimación).

La colaboración de Philippe Robert-Demontrond, Anne Joyeau, y Christine Bougeard-Delfosse (Université de Rennes 1), « La esfera mercantil como herramienta de resistencia a la mundialización: el caso del mercado de las colas » trata, por medio del caso de estas bebidas, el asunto del impacto de la globalización en las poblaciones locales que perciben esta evolución como una amenaza para su identidad y su cultura. Mediante la creación o el resurgimiento de una oferta de productos alimentarios, y más particularmente mediante una oferta mundial y pletórica de colas locales, el consumidor entra en resistencia y se niega a uniformizar su consumo. El éxito comercial de estas « alter-colas » es innegable y su consumo está relacionado con múltiples dimensiones.

Edina Soldo (Université Paul Cézanne Aix-Marseille III), Magalie Marais (IAE d’Aix en Provence) y Solange Hernandez (Université Paul Cézanne Aix-Marseille III) tratan en su artículo « Las prácticas evaluativas en el centro de la acción pública local en materia de desarrollo durable: una lectura neo institucional » el problema de la iniciativas de los poderes públicos territoriales para el desarrollo durable. Muestran que dichas iniciativas se caracterizan por la emergencia de un proceso de institucionalización, haciendo necesario recurrir a las prácticas evaluativas. Para entender el impacto de esas prácticas en las políticas de desarrollo durable, los autores movilizan la teoría neo institucional. La parte empírica se basa en un estudio multiniveles de los discursos de los actores públicos territoriales implicados en la evaluación de acciones durables. Los resultados señalan la delicada apropiación por parte de los actores públicos de los principios del desarrollo durable. La evaluación se convierte en una herramienta de legitimación y de estructuración de la acción « durable », definida alrededor de una norma común.

En « Potenciando la contribución de la logística hospitalaria: tres casos, tres trayectorias », Ciro Alberto Amaya (Universidad de los Andes), Martin Beaulieu, Sylvain Landry, Claudia Rebolledo (HEC Montréal) y Nubia Velasco (Universidad de los Andes) muestran que la logística puede contribuir significativamente en la búsqueda de los objetivos de calidad, de accesibilidad y de eficacia de los establecimientos de salud. Sin embargo, a menudo los dirigentes ignorar la importancia de la logística. Esta investigación analiza tres casos en los que la logística logró poner en evidencia la importancia de su rol frente a la dirección. Los hospitales estudiados están situados en Francia, Canadá y Colombia. Este análisis permite identificar algunos elementos comunes a los tres centros de salud pudiendo así servir de guía para una transformación similar en otras organizaciones.

Helena Karjalainen (EM Normandie), en su artículo « Se pueden resolver los problemas relacionados son la gestión de recursos humanos multiculturales por medio de la cultura de empresa? » nos propone examinar las consecuencias de un nuevo desafío que pareciera platearse a los gestores internacionales y a la gestión de recursos humanos internacional: ¿cómo generar la cooperación entre empleados provenientes de culturas diferentes y cómo construir una identidad común en los equipos multiculturales? La contribución, basada en un estudio de casos que conciernen varios sitios, examina cinco equipos de trabajo multiculturales. Los resultados muestran de qué manera se puede obtener cooperación y administrarla con las prácticas y útiles de la gestión de recursos humanos: contratación, gestión intercultural, mediación y cultura de empresa.

El artículo de Ramzi Benkraiem (IESEG School of Management), “Tamaño de las empresas y estructura del capital: pruebas empíricas en Euronext Paris » apunta a estudiar los elementos determinantes de la estructura del capital en función del tamaño de las empresas. En razón de la diferencias de características organizacionales que pueden existir entre las PME y las grandes sociedades, generalmente se espera que influencia de esos determinantes difiera de un grupo al otro. El análisis empírico se ocupa de un muestreo de 2919 observaciones relativas a sociedades inscritas en Euronext Paris durante el período 2003-2006. Los resultados parecen demostrar que los determinantes intrínsecos examinados, en particular la rentabilidad y la tangibilidad del activo, afectan globalmente la estructura del capital de ambos grupos de empresas de manera bastante similar (sentido de la influencia), pero en grados sensiblemente diferentes (peso de la influencia).

Este número de MI se completa con dos reseñas de lectura :

La reseña de lectura de Pascal Gaudron (Cátedra de Gestión Estratégica Internacional Walter J.-Somers) está dedicada al último libro de Olivier Weinstein, « Poder, finanza y conocimiento, las transformaciones de la empresa capitalista entre los siglos XX y XXI », Ed. La découverte, febrero 2010. Esta obra, que completa y actualiza la escrita en 1995 con B. Coriat sobre las nuevas teorías de la empresa en la colección « Le livre de poche », trata de las transformaciones de la empresa capitalista entre los siglos XX y XXI y de los enfoques modernos de la firma (contractual, evolucionista, etc.) que siguen el trabajo pionero de Chandler.

La reseña de lectura de Luis Cisneros (HEC Montréal) y Jorge Humberto Mejía-Morelos (Instituto Tecnológico Autónomo de México) trata el libro « Entrepreneurship in Emerging Regions Around the World: Theory, Evidence and Implications » editado por Phillip H. Phan, Sankaran Venkataraman, y S. Ramakrishna Velamuri, publicado por Edward Elgar a fines del 2008. Los diez capítulos es esta obra excelente tratan temas claves del empresariado en los países emergentes: oportunidades de negocios, capital de riesgo (venture), nuevos modelos de negocios, etc.

Les deseamos lecturas apasionantes y un excelente cuatrimestre.