TY - JOUR ID - 038177ar T1 - The Constitution’s Peoples: Approaching Community in the Context of Section 35 of the Constitution Act, 1982 A1 - Olthuis, Brent JO - McGill Law Journal / Revue de droit de McGill VL - 54 IS - 1 SP - 1 EP - 43 SN - 0024-9041 Y1 - 2009 Y2 - 28 mars 2024 18:44 PB - McGill Law Journal / Revue de droit de McGill LA - EN AB - Modern negotiations between the Crown (or private parties) and Canada’s Aboriginal peoples are largely based on the legal principles articulated in major court decisions. Yet those decisions have not yet confronted a fundamental question: how, in the first instance, do we determine which groups can lay claim to the Aboriginal and treaty rights “recognized and affirmed” by section 35 of the Constitution Act, 1982?The author argues that this question ought to form the theoretical cornerstone of the doctrine of Aboriginal and treaty rights. It is also of critical significance to the continuing process of reconciliation between the Aboriginal and non-Aboriginal elements of Canadian society. The interlocutors in this process must be identifiable.The community recognition needed to give effect to section 35’s inherently group-centred approach cannot be purely subjective or purely objective in nature. Neither a process of unilateral declaration nor one of pure observation can accurately identify the communities at issue under section 35. Rather, the inquiry requires an exercise of interpretation. To this end, the author proposes guidelines to focus and assist the interpretive process.This analysis ultimately entails a reconsideration of some of the prevailing orthodoxies in Aboriginal law jurisprudence, including the “test” for determining the existence of Aboriginal rights (from R. v. Van der Peet) and the notion that an individual member of a modern, rights-holding, Aboriginal community must prove an ancestral or genealogical link to a member of the group at some earlier time (from R. v. Powley). AB - Les négociations contemporaines entre la Couronne (ou des parties privées) et les peuples autochtones canadiens reposent largement sur les principes juridiques articulés dans les principales décisions jurisprudentielles en la matière. Toutefois, ces décisions n’ont pas encore abordé une question fondamentale : comment, à la base, est-il possible de déterminer les groupes en mesure de revendiquer des droits autochtones et des droits issus de traités «reconnus et confirmés» par l’article 35 de la Loi constitutionnelle de 1982 ?L’auteur affirme que cette question doit constituer la pierre d’assise théorique de la doctrine des droits autochtones et des droits issus de traités. Elle est également d’une grande importance à la poursuite du processus de réconciliation entre les composantes autochtone et non-autochtone de la société canadienne. Les interlocuteurs de ce processus doivent pouvoir être identifiés.La reconnaissance de la communauté, nécessaire pour que l’approche axée sur le groupe de l’article 35 soit effective, ne peut être de nature strictement subjective ou objective. Ni un processus de déclaration unilatérale ni une simple observation ne peuvent précisément identifier les communautés visées par l’article 35. Au contraire, cet examen nécessite un exercice d’interprétation, précisé et facilité par les lignes directrices que propose l’auteur.Cette analyse entraîne ultimement une reconsidération de certaines orthodoxies dominantes de la jurisprudence du droit autochtone. Celles-ci incluent le «test» permettant de déterminer l’existence d’un droit autochtone (issu de R. c. Van der Peet) et la notion selon laquelle un individu, membre d’une communauté autochtone détenant actuellement des droits, doit prouver un lien ancestral ou généalogique à un membre dudit groupe dans le passé (issu de R. c. Powley). DO - https://doi.org/10.7202/038177ar UR - https://id.erudit.org/iderudit/038177ar L1 - https://www.erudit.org/fr/revues/mlj/2009-v54-n1-mlj3427/038177ar.pdf DP - Érudit: www.erudit.org DB - Érudit ER -