Corps de l’article

Déjà un an depuis nos premiers voeux. Première année passionnante pour les équipes rédactionnelle et éditoriale, année riche des premières réalisations et de projets ambitieux.

À relire ce que nous vous écrivions dans nos voeux pour l’année 2002, nous serions (presque) satisfaits. Les grandes lignes, les lignes de fond que nous avons lancées ont « tenu ». Nous avons tenté de concilier des sujets d’un intérêt très large, fédérateurs, avec d’autres plus didactiques, en cernant avec plus de précision les attentes des différents types de lecteurs. Lecteurs médecins, lecteurs chercheurs, lecteurs étudiants, nous avons tenté de donner à tous du matériel d’information, de réflexion, d’apprentissage. Les numéros consacrés à l’hépatite C (mars) ou à la maladie d’Alzheimer (juin-juillet) illustrent bien notre souhait de croiser les éclairages : de l’épidémiologie à la biologie moléculaire, des méthodes diagnostiques aux algorithmes décisionnels en thérapeutique, nous avons décliné les bases scientifiques d’une médecine moderne qui, pensons-nous, ont trouvé un écho chez un très grand nombre. Le numéro consacré à l’apoptose (août-septembre) a rencontré un vif succès, particulièrement chez les étudiants des facultés des sciences et de médecine.

C’est aussi en pensant à eux, mais pas seulement à eux, qu’a été élaborée la série thématique consacrée au trafic intracellulaire. Nous ne doutons pas que ces articles deviennent des documents pédagogiques de référence grâce à leurs remarquables qualités scientifiques et didactiques, servies par une maquette que nous concevons comme l’écrin digne de ces contributions. D’autres « feuilletons » suivront. Ils procèdent de la volonté d’établir un partenariat étroit avec les équipes d’enseignants, en particulier au sein des écoles doctorales.

Notre souhait d’élargir le champ d’information aux domaines adjacents à la biologie a vu sa première concrétisation sous la forme du Lexique bio-informatique, qui s’achèvera bientôt et constituera une somme unique d’informations.

Comme nous le souhaitions, nous avons pu permettre la confrontation d’opinions diverses sur des sujets aussi sensibles que le clonage thérapeutique et l’utilisation des cellules souches, à la fois questions de société et casse-têtes scientifiques et technologiques.

Vous avez largement récompensé nos efforts ; vous êtes aujourd’hui bien plus nombreux à être abonnés qu’il y a un an, près de quatre mille… et par un prompt renfort… C’est pour nous un encouragement formidable et un signe (seulement un signe, rien n’est jamais acquis…) que nous répondons convenablement à votre attente. Il n’y a dans ces propos aucun triomphalisme ; c’est sur la durée que se forge un lectorat fidèle et que s’agrègent les nouveaux venus.

Seule ombre au tableau de cette année 2002, le site internet de m/s est encore balbutiant et n’a pas tenu les promesses que nous avons faites. Cela ne devrait plus être long maintenant et vous devriez bénéficier sous peu de cet outil indispensable. Nous y travaillons tous le mieux possible.

Il n’est pas question de déflorer aujourd’hui les sommaires de l’année qui débute. Sachez seulement que de grandes maladies, véritables problèmes de santé publique (diabète, SIDA), seront au rendez-vous, ainsi que de nouvelles séries thématiques et des rubriques au contenu renouvelé. Continuez à attendre, toujours plus nombreux et avec une impatience grandissante, chaque nouveau numéro de m/s, à y suivre l’actualité dans un magazine varié, à y rechercher de l’information, de la connaissance et des pistes de réflexion.

Trois mots encore avant de vous présenter nos voeux pour la nouvelle année. De mémoire d’abord, pour Élisabeth Bursaux qui nous a quittés au printemps. De gratitude ensuite, pour un Éditeur tel que nous en souhaitons à toute équipe de rédaction. D’espoir enfin, que la chronique en cours d’une guerre annoncée trouve un épilogue honorable.

Merci à vous tous, lecteurs, abonnés et futurs abonnés. Que 2003 vous apporte succès, paix, prospérité et cette part de rêve et de projets qui met des couleurs aux jours sombres.