TY - JOUR ID - 1051115ar T1 - L’affectif révélateur de l’« être-là » : éléments conceptuels, méthodologiques et empiriques A1 - Laffont, Georges-Henry A1 - Martouzet, Denis JO - Nouvelles perspectives en sciences sociales VL - 13 IS - 2 SP - 185 EP - 214 SN - 1712-8307 Y1 - 2018 Y2 - 28 mars 2024 13:05 PB - Prise de parole LA - FR AB - Cet article propose une synthèse de travaux menés depuis deux décennies sur la question du rapport à l’espace notamment dans sa dimension affective. Il en ressort que la connaissance du rapport affectif à l’espace, définie comme le résultat conjoint de l’interaction entre expériences (pratiques, pensées, actes manqués, émotions, etc., survenues en des lieux), leurs retraitements à travers les souvenirs et les projections, anticipations, permet de saisir la construction d’un « être-là » défini comme la synthèse, d’une part, de l’évaluation qualitative que l’individu fait de sa situation à un moment donné au regard de sa trajectoire et, d’autre part, de l’évaluation de ses capacités à maîtriser les distances entre sa localisation et les lieux et donc les liens qui comptent pour lui. Cet « être-là » signifie, au regard de ce qu’un individu est et/ou souhaite devenir, le maintien toujours remis en cause d’un triple équilibre dynamique : entre être à la bonne place et à la bonne distance, entre la part active du « faire avec » et sa part passive, entre un passé valorisé, dévalorisant, assumé ou rejeté et un futur souhaité ou craint. AB - This article offers a synthesis of work carried out over the past two decades on the topic of the relationship with space, particularly in its affective dimension. It shows that knowledge of the affective relationship to space, defined as the joint result of the interaction between experiences (practices, thoughts, missed acts, emotions, etc.), their reprocessing through memories and projections, anticipations, allows us to grasp the construction of a “being there” defined as the synthesis, on one hand, of the qualitative evaluation that the individual makes of his situation at a given moment in relation to his trajectory and, on the other hand, the assessment of his ability to control distances between his location and places and therefore the links that matter to him. This “being there” means, with regard to what an individual is and/or wishes to become, always maintaining a triple dynamic balance between being in the right place and at the right distance, between the active part of “doing with” and its passive part, between a valued, devaluing, assumed or rejected past and a desired or feared future. DO - https://doi.org/10.7202/1051115ar UR - https://id.erudit.org/iderudit/1051115ar L1 - https://www.erudit.org/fr/revues/npss/2018-v13-n2-npss03950/1051115ar.pdf DP - Érudit: www.erudit.org DB - Érudit ER -