Résumés
Abstract
Modern research into Aboriginal education focuses on the de-culturation, physical, and emotional abuse that Indigenous students experienced at school. This focus results, in part, from an emphasis on sources written by settlers, which detail little of the lived experience of Indigenous students. Using a series of interviews conducted in Kenora, Ontario, with the Anishinabek woman Matilda (Ogimaamaashiik) Martin of Dalles 38C Indian Reserve, this paper examines that lived experience and concludes that Aboriginal education was more collaborative than has been described, particularly before the enforcement of aggressive civilization. This collaboration, however, occurred in the context of ongoing colonial incursions in to Aboriginal land and life, which gradually edged out Aboriginal forms of education.
Résumé
La recherche récente sur l’éducation aborigène s’intéresse surtout à la déculturation et aux sévices physiques et psychologiques subis par les élèves autochtones à l’école. Cette orientation s’explique en partie par l’utilisation de sources écrites par des colons, qui donnent peu de détails sur le vécu réel des élèves indigènes. Cet article, basé sur des entrevues tenues à Kenora, Ontario, avec une femme anishinabek, Matilda (Ogimaamaashiik) Martin, de la Réserve Dalles 38C, examine cette expérience vécue et arrive à la conclusion que l’éducation aborigène était bien plus collabortive qu’on ne le pense généralement, surtout avant l’introduction d’une politique d’assimilation agressive. Cependant, cette collaboration doit être emvisagée dans le contexte de la pénétration coloniale dans les terres et dans la vie des Aborigènes, qui peu à peu a exclu les formes aborigènes d’éducation.
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