Résumés
Abstract
Scholars have discussed the role of romanticism in the condescending attitudes of Upper Canadian conservatives toward Indigenous peoples but they have yet to examine its role in the political culture of settler society; specifically, as it applies to the political ideology of Tories, the group that prevailed in bustling towns and embryonic outposts alike. Weaving together intellectual history, the history of emotions, and environmental history, this article explores the romantic tradition’s salience within the mentalité of Upper Canadian conservatism. It contends that influential figures from the worlds of politics and literature repeatedly invoked aspects of romanticism over several decades in denouncing subversive phenomena and in seeking to legitimize their vision of a hierarchical society. In particular, they drew on such compelling romantic tropes as powerful emotions and the magnificence of nature in the hope of bolstering a social order predicated on elite hegemony and rank-and-file deference. This helps to shed light on one of the animating factors within the Tory tradition, a multifaceted force that, for good or ill, has played an important role in shaping Ontario’s history.
Résumé
Les chercheurs ont discuté du rôle du romantisme dans les attitudes condescendantes des conservateurs du Haut-Canada à l’égard des peuples autochtones, mais ils n’ont pas encore examiné son rôle dans la culture politique de la société des colons, plus précisément dans l’idéologie politique des Tories, le groupe qui prédominait dans les villes animées comme dans les avant-postes embryonnaires. Tissant des liens entre l’histoire intellectuelle, l’histoire des émotions et l’histoire environnementale, cet article explore l’importance de la tradition romantique dans la mentalité du conservatisme du Haut-Canada. Il soutient que des personnalités influentes du monde politique et littéraire ont invoqué à plusieurs reprises des aspects du romantisme pendant plusieurs décennies pour dénoncer des phénomènes subversifs et chercher à légitimer leur vision d’une société hiérarchisée. En particulier, ils se sont appuyés sur des tropes romantiques aussi convaincants que les émotions fortes et la magnificence de la nature dans l’espoir de soutenir un ordre social fondé sur l’hégémonie des élites et la déférence de la base. Cela permet de mettre en lumière l’un des facteurs d’animation de la tradition tory, une force aux facettes multiples qui, pour le meilleur ou pour le pire, a joué un rôle important dans le façonnement de l’histoire de l’Ontario.
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Parties annexes
Biographical note
Denis McKim teaches in the History Department at Douglas College.