Résumés
Résumé
En octobre 2005, invité à mener une recherche exploratoire sur le patrimoine religieux acadien de la baie Sainte-Marie en Nouvelle-Écosse, l’auteur a choisi de se laisser guider par les traces du religieux dans le paysage, afin de voir si le patrimoine de cette région est différent de celui qui existe ailleurs dans la francophonie canadienne et, d’autre part, s’il est en continuité ou en rupture par rapport à l’Acadie de la Nouvelle-France ou à la France elle-même, dont il serait issu. Parmi les nombreuses observations que ces questions suscitent, il en retient deux. L’une montre qu’il y a eu rupture : comment expliquer qu’il n’existe pas ici de croix de chemins, pourtant partout présentes dans la francophonie canadienne? L’autre fait plutôt état de continuité : il s’agit de la dévotion au Sacré-Coeur dont l’iconographie, présente notamment dans les églises paroissiales tenues par les eudistes, remonte au xviie siècle français.
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Parties annexes
Note biographique
Ethnologue et professeur titulaire à l’Université Laval de 1972 à 2000, année de sa retraite, Jean Simard se spécialise dans les champs de l’iconographie, de l’art populaire, de la religion populaire et du patrimoine religieux du Québec et des francophones en Amérique du Nord. Il a publié une dizaine d’ouvrages dans ces domaines, dont Un patrimoine méprisé – La religion populaire des Québécois (1979), Les arts sacrés au Québec (1989), L’art religieux des routes du Québec (1995) et Le Québec pour terrain – Itinéraire d’un missionnaire du patrimoine religieux (2004).