Résumés
Résumé
L’arrivée massive de religieux français au Canada, autour de 1900, a eu un impact considérable sur le paysage construit : églises, chapelles, couvents, collèges, noviciats et autres bâtiments utiles à leur installation et à leurs oeuvres se sont multipliés. Au-delà de l’effet du nombre, la Séparation a aussi imposé au Québec un retour à une architecture « à la française », une fois consacré le statut du Canada français comme terre promise de la catholicité francophone. Parmi ces religieux migrants, les eudistes, en particulier, ont beaucoup construit, au Québec et en Nouvelle-Écosse. L’un d’eux a laissé en sol canadien un monument imposant, l’église Sainte-Marie de la Pointe-de-l’Église, en Nouvelle-Écosse. Cet article se propose d’en établir la sémiogenèse en vue d’accroître sa notoriété, notamment pour en assurer la conservation et la mise en valeur comme monument historique national.
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Parties annexes
Note biographique
Titulaire depuis 2001 de la chaire de recherche du Canada en patrimoine urbain à l’Université du Québec à Montréal, Luc Noppen a d’abord été professeur au département d’histoire (1972–1989) puis à l’École d’architecture de l’Université Laval (1989–2001). Il a abondamment publié sur le patrimoine religieux du Québec, son champ de prédilection, où il a pu faire valoir sa formation d’historien de l’art et de l’architecture, notamment Les églises du Québec – Un patrimoine à réinventer (en collaboration avec Lucie K. Morisset, 2005).